Warner Bros. Animation
Warner Bros. Animation
Warner Bros. Animation est la division affiliée à l’animation de la Warner Bros. Television, une filiale de Warner Bros. Pictures.
Warner Bros. Animation connait un grand succès grâce à ses célèbres cartoons et la popularité des personnages des Looney Tunes qu’ils mettent en scène, tel que Bugs Bunny. La filiale de Warner Bros. Pictures se fait aussi connaitre au cinéma avec des films cultes tels que Space Jam et Le Géant de Fer. Elle est aussi appréciée pour ses films animés issus de l’univers DC Comics, et des franchises d’Hanna-Barbera, dont les plus célèbres sont Scooby-Doo et Tom et Jerry.
Le studio a pour vocation de produire des films et des émissions pour la télévision et le marché de la vidéo, mais coproduit aussi les œuvres destinés à une exploitation en salle de cinéma, regroupés sous le label des studios Warner Bros. Feature Animation et plus récemment de Warner Animation Group.
Note : Le dossier regroupe également les œuvres produites par la filiale Warner Première (dont le but est de produire des films pour le marché de la vidéo, tout comme Warner Bros. animation).
Le département dessin animé s’organise en 1930 avec d’anciens employés des studios Disney Brothers, Hugh Harman et Rudolf Ising, et la collaboration de la société Leon Schlesinger Productions.
Sinkin' in the Bathtub (1930), le premier dessin animé pour la Warner, met en scène Bosko, un personnage qui parle et qui chante.
Après avoir visionné ce film, les frères Warner commandent à Leon Schlesinger Productions deux séries de courts métrages animés, les Looney Tunes (1930) et les Merrie Melodies (1931) qui remettent à l’honneur Bosko, mais qui présentent aussi au public les célèbres personnages Bugs Bunny, Porky Pig, Daffy Duck, Titi et Grosminet, Bip Bip et Coyote, et tous les autres…
En 1935, Tex Avery est engagé pour diriger une nouvelle équipe au sein des studios. Il y développe un style particulièrement irrévérencieux qui deviendra la marque de fabrique des cartoons de la Warner Bros.
Les cartoons rencontrent un tel succès que la Warner décide qu'il serait plus judicieux de devenir l’unique propriétaire des personnages vedettes plutôt que se contenter de la distribution des films comme elle le faisait jusque là.
C’est en 1944 que la société achète les studios de Leon Schlesinger, avec tous les contrats de travail et surtout les droits des personnages. À cette occasion, le studio d'animation est renommé Warner Bros. Cartoons.
Durant la décennie suivante, les personnages tels que Bugs Bunny, Daffy Duck, Titi et Porky Pig deviennent la vitrine de la compagnie et Bugs Bunny devient la mascotte de différents départements de la Warner Bros.
Le dessin animé Le repas est servi ! (Tweetie Pie) (1947) connait un succès phénoménal, et le duo Titi et Grosminet apparait dans tous les dessins animés qui suivent.
Chat, c'est Paris (1962), réalisé par Abe Levitow, est le premier long métrage d’animation produit par Warner Bros. (sous la bannière de Warner Bros. Cartoons). Le film qui raconte le voyage à Paris d’une chatte de la campagne à la particularité de compter sur la participation de Judy Garland. Toutefois, l’œuvre ne rencontre pas le succès.
En 1969, la Warner, qui constate depuis un certain temps déjà que leurs cartoons n’ont plus le succès d’antan, décide de fermer les portes de la section animation, ce qui marque la fin du studio Warner Bros. Cartoons.
Mais cela ne clôture pas la série des Looney Tunes pour autant, car la Warner continue de faire vivre ses célèbres personnages en commandant des productions à des sociétés extérieures. C'est dans ce contexte qu'en 1979, Chuck Jones réalise pour le groupe Bugs Bunny, Bip Bip : Le Film-poursuite, composé d’anciens cartoons de la série.
Le succès du film décide Warner Bros. de rétablir un nouveau studio d'animation. Warner Bros. Animation ouvre donc ses portes en 1980 et se présente aussitôt comme l’héritier de Warner Bros. Cartoons, en réintégrant notamment une grande partie de l’ancienne équipe.
Le studio d'animation se destine à produire des films et des émissions télévisées spéciales mettant en vedette les Looney Tunes. C'est dans cette optique que sortent les longs métrages d’anthologie réalisés entre autres par Friz Freleng et Chuck Jones, Le Monde fou, fou, fou de Bugs Bunny (1981), Les 1001 contes de Bugs Bunny (1982), L'Île fantastique de Daffy Duck (1983), et S.O.S. Daffy Duck (1988), conçu sur le modèle de Bugs Bunny, Bip Bip : Le Film-poursuite.
A partir de 1986, Warner Bros. Animation commence à produire de manière régulière pour la branche télévision. La première série originale qui voit le jour est Les Tiny Toons (1990-1995) de Tom Ruegger, coproduite avec Amblin Entertainment.
Un film issu de la série verra le jour en 1992, Les Vacances des Tiny Toons, créé par Rich Arons.
La collaboration avec Amblin se poursuit avec les Animaniacs (1993-1998), créée par Tom Ruegger.
Durant les années suivantes le studio continuera de créer plusieurs autres séries conservant l'humour caractéristique des Looney Tunes.
En 1994 Warner Bros. crée une nouvelle division destinée à la production de longs métrages pour le cinéma nommé Warner Bros. Feature Animation. Le groupe absorbe Turner Broadcasting Systsem et Hanna-Barbera en 1996.
Warner Bros. Feature Animation sort son premier film en 1996, Space Jam réalisé par Joe Pytka. L’œuvre mêlant animation et prises de vue réelles met en vedette Michael Jordan et Bugs Bunny dans un tournoi de basket interplanétaire. Le film reçoit des critiques mitigées, mais réalise un bon score au box-office.
En 1998, la filiale Warner Bros. Feature Animation sort Excalibur, l'épée magique, de Frederik Du Chau, un film ambitieux, bénéficiant d'une très belle esthétique, mais qui tombe rapidement dans l’oubli.
Le Géant de Fer (1999), réalisé par Brad Bird, en revanche, marque les esprits. Si l’œuvre n’a rien d’innovant, elle est toutefois exemplaire d’un point de vue technique. Le film est un succès critique comme public.
Titi et le Tour du monde en 80 chats (2000), de Jeff Siergey, se distingue des compilations des cartoons des Looney Tunes sortie précédemment en proposant une nouvelle histoire originale.
Osmosis Jones (2001), de Peter Farrelly et Bobby Farrelly, retente l’expérience du film hybride et intégre en plus de cela un duo de personnage dont l’un est animé en 2D et l’autre en 3D. L'oeuvre souffre malheureusement d’un bilan en demi-teinte.
Les Looney Tunes passent à l'action (2003), de Joe Dante et Eric Goldberg, signe le retour des célèbres personnages de cartoons à l'écran, après plus de dix ans d'absence, mais le succès n’est pas au rendez-vous.
Le studio coproduit le film d'anthologie Animatrix (2003), d'Andy Jones, Mahiro Maeda, Shinichiro Watanabe, Yoshiaki Kawajiri, Takeshi Koike, Koji Morimoto et Peter Chung. Cette série de neuf courts métrages s'inspire de l'univers de Matrix.
La même année Warner Bros. Feature Animation est dissous, en raison de son manque de résultat.
En 2006, Warner Bros. Animation s’associe à Universal pour le film sans grande prétention Georges le petit curieux, de Matthew O'Callaghan.
Warner Bros. produit Lucas, fourmi malgré lui (2006), de John A. Davis, un film modeste qui peine à se démarquer de la masse.
Happy Feet (2006), de George Miller, se confond dans l’inconscient collectif avec le film Les Rois de la glisse (de Sony) visuellement identique et sortie durant la même période.
TMNT : Les Tortues ninja (2007), de Kevin Munroe, est une coproduction Warner Bros. Pictures, The Weinstein Company et Imagi Animation qui redonne un souffle aux célèbres héros à carapaces de notre enfance.
Le Royaume de Ga’hoole - La légende des gardiens (2010), de Zack Snyder, produit par Warner Bros. Pictures, nous embarque dans une épopée fantastique où les héros sont des chouettes. Le film est visuellement et techniquement magnifique.
Yogi l’Ours (2010), film hybride réalisé par Eric Brevig, sort en 2010 avec un résultat global qui peine à convaincre.
Happy Feet 2, de George Miller, sort en 2011, et se distingue très peu du premier film.
En 2013, Warner Bros. Animation ouvre la division Warner Animation Group, successeur de Warner Bros. Feature Animation dissous dix ans auparavant. À la différence de Warner Bros. Animation qui produit principalement du contenu pour Warner Bros. Television, la division se destine à la production de films pour le cinéma distribués par Warner Bros. Pictures.
Le nouveau studio se lance dans La Grande Aventure LEGO en 2014. Le film réalisé par Phil Lord et Chris Miller bénéficie d’un très bon accueil du public et est récompensé par de nombreux prix.
Cours, lapin, cours (2015), réalisé par Jeff Siergey.
Warner Bros. Animation, de son coté, revient aux sources avec un nouveau film dérivé des Looney Tunes :
Cigognes et compagnie (2016), de Nicholas Stoller et Doug Sweetland, de la division Warner Animation Group, se fait moins remarquer que La Grande Aventure LEGO, malgré ses qualités graphiques, narratives et récréatives indéniables.
La collaboration avec LEGO se poursuit dans LEGO Batman, le film (2017) de Chris McKay, et LEGO Ninjago, le film (2017), de Charlie Bean, Paul Fisher et Bob Logan. Les deux films sont de belles réussites.
Yéti et Compagnie (2018) réalisé par Karey Kirkpatrick et Jason A. Reisig, amène le public au sommet de l’Himalay pour percer les mystères du peuple des abominables hommes des neiges.
La Grande Aventure LEGO 2 (2019), réalisé par Mike Mitchell et Trisha Gum, intègre les jouets Duplo à l’univers déjà très variés de LEGO, pour un résultat explosif. Le film est techniquement irréprochable.
Warner Animation Group produit Scooby ! (2020), réalisé par Tony Cervone. L'oeuvre se distingue des autres films de la franchise (produits par Warner Bros. Animation jusqu’alors pour le marché de la vidéo) puisque celui-ci est envisagé pour une exploitation en salle de cinéma, même si ces plans sont contrariés par la crise de la COVID-19 (le film sortant en VOD dans certains pays, et en salle dans d’autres).
En 2021, Warner Animation Group remet au goût du jour une autre franchise pour le cinéma, Tom et Jerry, dans un film de Tim Story, mêlant animation et prise de vues réelles.
Les Looney Tunes participent à un nouveau tournois de Basket Ball intergalactique dans le film hybride Space Jam: Nouvelle ère (2021), de Malcolm D. Lee, mettant en scène le joueur LeBron James, aux cotés de Bug Bunny, Titi et Grosminet, Daffy Duck et toute la clique.
Dans Krypto, Super-Chien (2022), de Jared Stern et Sam Levine, un superhéros canins doit sauver son maître, Superman, enlevé par Lex Luthor et son maléfique… cochon d’Inde.
Warner Bros. Animation développe également des séries animées basées sur les personnages de l'univers de DC Comics comme Batman (1992-1998) et Superman, l'Ange de Metropolis (1996-2000) pour ne citer qu’elles.
Un film dérivé de la série Batman sort en 1993, Batman contre le Fantôme Masqué, d’Eric Radomski et Bruce Timm.
L’univers de Batman (et des autres héros de l'Univers DC Comics) se déclinera en de nombreux films aux styles très variés. La qualité de ces productions oscille de manière générale du satisfaisant au médiocre, sans jamais égaler les films destinées à l’exploitation en salle de cinéma. Toutefois, certaines œuvres se démarquent par leur originalité, ou leur audace.
Batman et Mr Freeze – Subzero (1998), de Boyd Kirkland, est le deuxième film basé sur la série télévisé Batman.
Warner Bros. Animaton inonde le marché de la vidéo avec la franchise des Batman.
Batman, la relève – Le retour du Joker (2000) s’inspire de la nouvelle série télévisée mettant en scène le chevalier noir, tandis que Batman – La mystérieuse Batwoman (2003) revient aux amours de la série initiale. Ces deux films sont réalisés par Curt Geda.
Batman contre Dracula (2005), réalisé par Michael Goguen, Seung Eun Kim, Sam Liu et Brandon Vietti, nous offre une nouvelle aventure inédite, et toujours inspirée de la série télévisée (la première).
Batman : Gotham Knight (2008), que l’on trouve aussi sous le titre Batman : Contes de Gotham, se distingue des autres productions de la franchise par sa forme. Il s’agit en effet d’un film d’anthologie regroupant six courts métrages issus de studios japonais, réalisés par Shoujirou Nishimi, Futoshi Higashide, Hiroshi Morioka, Yasuhiro Aoki, Toshiyuki Kubooka, et Jong-Sik Nam.
Batman et Red Hood – Sous le masque rouge (2010), de Brandon Vietti, se distingue en trouvant ses sources dans la bande dessinée Un deuil dans la famille. Le film est aussi sensiblement plus violent que les précédents.
D’autres héros de l’univers DC Comics sont aussi mis en scène par Warner Bros. Animation.
Le crépuscule d'un Dieu (2007), réalisé par Lauren Montgomery, où le super héros mythique se mesure à une monstrueuse créature prénommée Doomsday.
Superman dansPuis dans All-Star Superman (2011) de Sam Liu, où l’homme d’acier, victime d’un empoisonnement, n’a plus que quelques semaines à vivre.
Dans Superman contre l’Élite (2012), de Michael Chang, le justicier de Krypton est amené à lutter contre une équipe de puissants anti-héros.
Dans Superman contre Brainiac (2013), de James Tucker, dans lequel le super-héros tente de sauver sa ville natale
dans le film du même nom, réalisé par Bruce Timm, sorti en 2009. L’Amazone y affronte le redoutable Dieu Arès. Wonder Woman
Green Lantern dans Le Complot (2009), de Lauren Montgomery, puis dans Les Chevaliers de l’Émeraude (2011), de Lauren Montgomery, Christopher Berkeley et Jay Oliva.
Superman/Batman - Ennemis publics (2009), de Sam Liu, et sa suite Superman/Batman – Apocalyspe (2010), de Lauren Montgomery, maintiennent le cap en adaptant eux aussi une bande dessinée.
Batman – Year One (2011), de Lauren Montgomery, marque quant à lui un changement significatif d’ambiance, en visant un nouveau public, plus adulte. En effet, en raison de son contenu plus violent que d’accoutumé le film est déconseillé aux jeunes enfants.
Des lors les productions animées du célèbre justicier masqué se scindent en deux catégories, les films destinés aux enfants et les autres pour les adultes, si bien qu’il est parfois difficile de s’y retrouver. La franchise accuse malheureusement un manque de transparence troublant, avec une esthétique et une ambiance des œuvres qui ne nous permet pas toujours de faire la distinctions entres ces deux catégories. Il est fréquent de découvrir par hasard qu'un film n'est pas adapté pour un jeune public, au vu du langage employé ou de scènes trop violentes, ce qui est relativement problématique pour les parents ayant l'idée préconçu que toutes les productions Batman sont destinés aux enfants.
Batman - The Dark Knight Returns : Part 1 (2012) et Part 2 (2013), réalisés par Jay Oliva, sont d'ailleurs de parfait exemples de ce changement d'ambiance, le ton y est grave et l’ambiance trop dur pour un jeune public.
Batman reste néanmoins présent pour les enfants avec LEGO Batman, le film : Unité des superhéros (2013) (à ne pas confondre avec LEGO Batman, le film). L’œuvre réalisé par Jon Burton associe pour la première fois l’univers de Gotham à celui des jouets LEGO, un résultat gagnant (comme nous le prouve l’avenir).
Les super-héros de DC Comics se réunissent dans La Ligue des justiciers : Nouvelle Frontière (2008), de Dave Bullock, à une époque où le gouvernement les pousse à la retraite.
Ils reviennent dans La Ligue des justiciers : Conflit sur les deux Terres (2010), de Sam Liu et Lauren Montgomery, afin de rencontrer une version gentille de Lex Luthor.
Dans La Ligue des justiciers : Échec (2012), de Lauren Montgomery, les super-héros luttent contre un super-vilain qui a appris le point faible de chacun d’entre eux.
Enfin dans La Ligue des justiciers : Le Paradoxe Flashpoint (2013), de Jay Oliva, les cartes sont rebattues alors que Flash intègre un univers alternatif.
Le Fils de Batman (2014) d’Ethan Spaulding s’inscrit dans un univers de films liés entre eux, dont certains mettent à l’honneur d’autres personnages de la Ligue des Justiciers. Batman VS. Robin (2015), Batman : Mauvais Sang (2016), de Jay Olivia, et Batman : Silence (2019), de Justin Copeland, sont les films qui s'inscrivent dans cette continuité et qui se concentre plus précisément sur le personnage du chevalier noir.
Batman - Assaut sur Arkham (2014) de Jay Oliva et Ethan Spaulding s’inscrit quant à lui dans l’univers de la série de jeux vidéo Batman : Arkham.
La Ligue des justiciers : Guerre (2014), de Jay Oliva, remet en scène les justiciers qui doivent cette fois-ci arrêter une invasion extraterrestre.
Dans Les Aventures de la Ligue des justiciers : Piège temporel (2014), de Giancarlo Volpe, Lex Luthor mène un plan sinistre pour éliminer les héros dans le passé.
Aquaman est à l’honneur dans La Ligue des justiciers : Le Trône de l'Atlantide (2015) de Ethan Spaulding.
La Ligue des justiciers : Dieux et Monstres (2015) de Sam Liu nous fait découvrir un univers alternatif où les super-héros n’hésitent plus à utiliser des méthodes brutes pour remplir leurs objectifs.
Justice League vs. the Fatal Five (2019), de Sam Liu, se fait confronter les deux équipes dans une bataille explosive.
Batman Unlimited - L’instinct animal (2015), et ses deux suites Batman Unlimited : Monstrueuse pagaille (2015) et Batman Unlimited : Machines contre Mutants, réalisés par Butch Lukic (et Curt Geda pour le dernier), font la promotion de la ligne de jouets du même nom, en visant d’avantage un public d’enfant.
Tout le contraire de Batman - The Killing Joke (2016), de Sam Liu, qui est l’un des films d’animation de la franchise les plus violents, dans un contraste délirant.
Batman - Le retour des justiciers masqués (2016) et sa suite, Batman contre Double-Face (2017), de Rick Morales, font un bond dans le temps pour un plaisir rétro et nostalgique, dans une ambiance parodique des plus déstabilisante.
DC Super Hero Girls : Héroïne de l'année (2016), de Cecilia Aranovich, adapté de la franchise de jouets et de la série du même nom, s’oriente davantage vers un jeune public.
Batman et Harley Quinn (2017), de Sam Liu, renoue avec les graphismes de la série télévisée des années 90, en y ajoutant une petite dose de vulgarité et de violence.
Robin rejoint une nouvelle équipe de super-héros dans La Ligue des justiciers vs. les Teen Titans (2016), de Sam Liu.
Les Teen Titans reviennent ensuite dans The Judas Contract (2017), du même réalisateur.
Justice League Dark (2017), de Jay Oliva, les super-héros accueillent de nouveaux membres aux pouvoirs surnaturels.
DansPuis, John Constantine s’infiltre en Enfer dans Justice League Dark: Apokolips War (2020), réalisé par Matt Peters et Christina Sotta.
Le très original Batman - Gotham by Gaslight (2018), de Sam Liu, nous fait visiter un Gotham steampunk du XIXe siècle dans lequel le justicier plus sombre que jamais traque l’inquiétant Jack l’Éventreur.
L’étonnant Batman Ninja (2018), de Junpei Mizusaki, nous plonge quant à lui dans un Japon féodal et nous offre une animation très stylisée des plus satisfaisantes.
L’alliance des vilains se reforme dans Suicide Squad : Le Prix de l'enfer (2018), de Sam Liu.
Constantine : City of Demons (2018) de Doug Murphy est une nouvelle aventure de l’anti-héros exorciste.
La série Teen Titans Go ! est décliné dans un film complètement déjanté pour le cinéma, réalisé par Aaron Horvath et Peter Rida Michail et intitulé sobrement Teen Titans Go ! Le film (2018).
Les jeunes héros rencontrent leurs équivalents adultes dans une suite sortie directement en vidéo intitulé Teen Titans Go ! vs. Teen Titans (2019), réalisé par Jeff Mednikow.
Comme son nom l’indique, Batman VS Teenage Mutant Ninja Turtles (2019), réalisé par Jake Castorena, est un cross-over des franchises Batman et Tortues Ninja.
L’amazone revient en 2019 dans Wonder Woman: Bloodlines, de Sam Liu et Justin Copeland.
Deathstroke : Knights and Dragons (2020), de Sung Jin Ahn, raconte l’histoire de Slade Wilson qui tente d’expier ses péchés.
L’homme d’acier prend un coup fatal dans La Mort de Superman (2018), de Sam Liu et Amy McKenna.
Mais des remplaçants apparaissent dans Le Règne des Supermen (2019), toujours réalisé par Sam Liu.
Dans Superman: Red Son (2020), de Sam Liu, le super héros est adopté par l’Union soviétique.
Dans Superman : L'Homme de demain (2020) de Chris Palmer, l’homme d'acier défend Metropolis contre deux super vilains, Lobo et Parasite.
Batman - Un deuil dans la famille (2020), de Brandon Vietti, est un film interactif en VOD dans lequel les choix des spectateurs influent sur les événements racontés.
Batman – Soul of the Dragon (2021), de Sam Liu, initie le chevalier noir aux arts martiaux afin d’affronter une menace venue du passé.
Batman: Un long Halloween (2021), réalisé par Chris Palmer et sortis en deux parties. L’œuvre est une adaptation de la série de comics du même nom.
Dans Justice Society: World War II (2021), de Jeff Wamester, un groupe de super-héros dirigé par Wonder Woman prend part à la Seconde Guerre mondiale.
Injustice (2021), de Matt Peters, est l'adaptation d'un comics servant de préquelle au jeu vidéo éponyme.
Les Teen Titans reviennent dans un vidéofilm, Teen Titans Go See Space Jam (2021), de Peter Rida Michail, dans lequel les jeunes super héros visualisent et commentent le film Space Jam sorti en 1996.
Dans Catwoman: Hunted (2022), de Shinsuke Terasawa, la super-héroïne se retrouve confronté à Batwoman.
Le détective occulte John Constantine est piégé dans la Maison du Mystère, dans Constantine : House of Mystery (2022), un vidéofilm de Matt Peters.
Avec Green Lantern : Beware My Power (2022), de Jeff Wamester, Warner Bros. Animation nous présente un nouveau Green Lantern dans une aventure super héroïque sorti directement en vidéo.
Le studio adapte également le célèbre et sanglant jeu vidéo Mortal Kombat dans deux vidéofilms: Mortal Kombat Legends : Scorpion’s revenge (2020) et Mortal Kombat Legends: Battle of the Realms (2021), tout deux réalisé par Ethan Spaulding.
Depuis l’absorption de Turner, le groupe peut compter sur les franchises de Hanna-Barbera, dont la série Scooby-Doo ! qu’elle décline en une multitude de films d'animation.
Scooby-Doo sur l’île aux zombies (1998), réalisé par Hiroshi Aoyama, est le premier d'une longue série de plus d'une trentaine de films.
Globalement, les films de la collection ne brillent ni pour leurs originalités ni pour leurs qualités. Ce sont des productions à petit budget, qui manquent avant tout d’ambition.
En moyenne, il sort un film de la franchise tous les ans : Scooby-Doo et le fantôme de la sorcière (1999), Scooby-Doo et les Extraterrestres (2000) et Scooby-Doo et la Cybertraque (2001), tous trois réalisé par Jim Stenstrum. Puis Scooby-Doo et les Vampires (2003), Scooby-Doo et le Monstre du Mexique (2003) et Scooby-Doo et le Monstre du loch Ness (2004), de Scott Jeralds. Sortent ensuite les films Aloha, Scooby-Doo (2005), de Tim Maltby, et Scooby-Doo au pays des pharaons (2005), de Joe Sichta.
Warner Bros. Animation continue de puiser dans la franchise pour nourrir le marché de la vidéo avec Scooby-Doo et le Triangle des Bermudes (2007), de Chuck Scheetz, Scooby-Doo - Du sang froid (2007) et Scooby-Doo et la Créature des Ténèbres (2008), de Joe Sichta. La collection s’enrichit ensuite de Scooby-Doo et le Sabre du Samouraï (2009), de Christopher Berkeley, Scooby-Doo – Abracadabra (2010), de Spike Brandt et Tony Cervone, Scooby-Doo - La Colonie de la peur (2010) et Scooby-Doo - La Légende du Phantosaur (2011) d’Ethan Spaulding. Toujours dans le même registre on retrouve Scooby-Doo dans Le Chant du vampire (2012), de David Block, Tous en piste (2012) de Ben Jones, Blue Falcon, le retour (2013), de Michael Goguen, et Scooby-Doo et le Fantôme de l'Opéra (2013), de Victor Cook.
Éternellement pourchassé par toute une ribambelle de monstres, Scooby-Doo n’en finit plus de courir. L'équipe de Mystère et Cie reçoit la visite des stars du catch dans WrestleMania - La folie du catch (2014), de Brandon Vietti. Puis la collection nous rechante encore la même rengaine dans les films Aventures en Transylvanie (2014) et Scooby-Doo et le Monstre de l'espace (2015), de Paul Mc Evoy. On note quelques originalités dans cet océan de convenance dans Scooby-Doo : Rencontre avec Kiss (2015), de Spike Brandt et Tony Cervone, Scooby-Doo et WWE - La Malédiction du pilote fantôme (2016) de Tim Divar, et Scooby-Doo - Le Clash des Sammys (2017), de Matt Peters.
Deux univers s’entrechoquent dans LEGO Scooby-Doo - Le Fantôme d'Hollywood (2016), de Rick Morales et LEGO Scooby-Doo - Mystère sur la plage (2017), d’Ethan Spaulding.
Après son immersion dans le monde des LEGO, Scooby-Doo rencontre Batman dans Scooby-Doo et Batman - L’Alliance des héros (2018) de Jake Castorena.
La franchise retournent vers la simplicité avec Scooby-Doo et le Fantôme gourmand (2018), de Doug Murphy, et Scooby-Doo et la Malédiction du 13ème fantôme (2019), de Cecilia Aranovich. Puis avec Scooby-Doo - Retour sur l'île aux zombies (2019), de Cecilia Aranovich et Ethan Spaulding, et Joyeux Halloween, Scooby-Doo ! (2020) de Maxwell Atoms.
Scooby-Doo et la légende du Roi Arthur (2021) de Maxwell Atoms, est un épisode lambda, répondant au bon vieux modèle des films à destination du marché de la vidéo.
Scooby-Doo! et Courage Le Chien Froussard (2021), de Cecilia Aranovich, est un cross-over entre les franchises Scooby-Doo et Courage, le chien froussard.
Warner Bros. Animation poursuit l’exploitation des franchises de Hanna-Barbera avec le célèbre tandem Tom et Jerry dans plus d’une dizaine de films toujours destiné au marché de la vidéo.
Le premier d’entre eux est Tom et Jerry - L’Anneau magique (2002), réalisé par James T. Walker.
Cette collection de films vise avant tout un jeune public. Si le résultat global de ces productions n’est pas exceptionnel, il n’est pas honteux pour autant, et saura trouva quelques intérêts chez les plus indulgents d’entre nous.
La production des films Tom et Jerry s'enchaîne les unes derrière les autres, avec Tom et Jerry - La Course de l'année (2005), La Chasse au trésor (2006), Casse-noisettes (2007) et Destination Mars (2005). Aux commandes de ces films les réalisateurs cités pèle-mêle Bill Kopp, Joe Murray, Scott Jeralds et Spike Brandt.
Après une pause de quelques années, la production des Tom et Jerry reprend avec les films Élémentaire, mon cher Jerry (2010), Le Magicien d’Oz (2011), L'histoire de Robin des bois (2012) et Le Haricot géant (2013), toujours réalisé par Spike Brandt, Jeff Siergey et Tony Cervone.
Tom et Jerry reviennent dans les films Le Dragon perdu (2014), Mission espionnage (2015), Retour à Oz (2016), tous trois réalisé par Spike Brandt et Tony Cervone. Puis enfin dans Tom et Jerry - Au pays de Charlie et la chocolaterie (2017), de Spike Brandt.
Tom et Jerry reviennent en 2022 dans un vidéofilm Tom & Jerry au Far West !, réalisé par Darrel Van Citters.
Sociétés de production associées à Warner Bros. Animation
Films associés à la société de production d'animation Warner Bros. Animation
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