Amblin Entertainment est une société de production de cinéma et de télévision américaine, filiale d'Amblin Partners.

La société est créée par Steven Spielberg, Kathleen Kennedy et Frank Marshall en 1981. Elle produit de nombreux films en prise de vue réelle, comme Gremlins et les Retour vers le futur, mais aussi quelques films d’animation de 1981 à 2011, Fievel et le Nouveau Monde et Le Petit Dinosaure et la Vallée des merveilles.

Le premier film d’animation produit par Amblin Entertainment est le trés réussi Fievel et le Nouveau Monde (1986), de Don Bluth. Encensé par la critique, le film obtient un grand succès dès sa sortie en salles.

Qui veut la peau de Roger Rabbit (1988), de Robert Zemeckis, est coproduit par Amblin Entertainment, Silver Screen Partners et Touchstone Pictures (filiale de Walt Disney Pictures). Ce film hybride hors normes s’inspire des films policiers d’époques, pour un résultat hypnotisant.

Le Petit Dinosaure et la Vallée des merveilles (1988) est le deuxième film de Don Bluth produit par Amblin. Le succès public est tel que l’œuvre bénéficiera de pas de moins de treize suites, à destination du marché de la vidéo. Ces suites sont confiées aux bons soins d’Universal Animation Studios.

En 1989 la société ouvre la filiale Amblimation, spécialisée dans l’animation traditionnelle.

La suite de Fievel et le Nouveau Monde est produite par la nouvelle filiale. Fievel au Far West (1991), est réalisé par Phil Nibbelink et Simon Wells, pour un résultat critique plus modéré que le premier film en raison d’un ton d’avantage accès sur la comédie qui ne convainc pas tout à fait le public.

Les Quatre Dinosaures et le Cirque magique (1994), de Phil Nibbelink, Dick Zondag, Ralph Zondag et Simon Wells, est une libre adaptation d’un roman pour la jeunesse intitulé We’re Back ! A Dinosaur’s Story. Le scénario propulse des dinosaures pacifiques et intelligents au XXe siècle au beau milieu d’un cirque terrifiant. C’est le deuxième film produit par la filiale Amblimation.

Amblin Entertainment produit également des vidéofilms avec Les vacances des Tiny Toons (1994), réalisé par Rich Arons, inspiré de la série télévisée Les Tiny Toons et Animaniacs: Wakko's Wish (1995), de Liz Holzman, Rusty Mills et Tom Ruegger, inspiré quant à lui de la série Animaniacs.

Balto chien-loup, héros des neiges (1995), de Simon Wells, est basé sur l’histoire vraie de l'épidémie de diphtérie qui sévit en 1925 sur la ville de Nome, en Alaska, et du relais d'attelages de chiens qui transporta le vaccin antidiphtérique jusqu'à la ville. Il s’agit du troisième et dernier film d’Ambimation.

Casper (1995), de Brad Silberling, est fondé sur le personnage de la série de bandes dessinée Casper le gentil fantôme. Le film en prises de vues réelles peut être considérée comme un film hybride en raison de la présence de nombreuses séquences d’animation notamment liées aux personnages de fantômes et à leurs caractéristiques cartoonesques.

Amblimation est fermé en 1997, et une partie de ses employés rejoint DreamWorks Animation, la nouvelle société de production créée par Steven Spielberg.

Amblin Entertainment participe au film Monster House (2006), réalisé par Gil Kenan, et coproduit par ImageMovers, un studio spécialisé dans la capture de mouvement. Le film peut être considéré comme un film d’épouvante pour enfant sur le thème de la maison hantée.

Paramount Pictures, Nickelodeon Movies, Columbia Pictures et Amblin Entertainment s'associent pour Les Aventures de Tintin : Le Secret de la Licorne (2011), réalisé par Steven Spielberg. Le film est basé sur trois albums d’Hergé, Le crabe aux pinces d'or, Le secret de la licorne, et Le trésor de Rackham le Rouge. Le film est un gros succès.

Amblin Entertainment participe à la production du film Le BGG: Le Bon Gros Géant (2016), de Steven Spielberg, coproduit avec les studios Walt Disney Pictures, Reliance Entertainment, Walden Media, The Kennedy/Marshall Company et Dreamworks Pictures. Cette œuvre, présentée comme un film en prise de vues réelles, peut toutefois être considérée comme un film hybride (selon le point de vue) en raison des techniques de performance de capture utilisés pour incruster les géants. Si l'effet recherché par le réalisateur était à l'origine de donner vie de la manière la plus réaliste possible aux personnages fantastiques, le résultat à l'écran s'approche davantage d'un contraste visuel propre aux films hybrides, même si ce rendu résulte davantage d'un défaut de qualité que d'une volonté de la production.

Le film est l'un des plus gros flop de 2016.

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