Le Centre national du cinéma et de l’image animée est un établissement public à caractère administratif français, placé sous l’autorité du ministère de la Culture et contribuant au financement de la Cinémathèque française.

Le CNC a six principales missions : La règlementation du cinéma, le soutien à l'économie du cinéma, de l'audiovisuel et du multimédia (en apportant de l’aide à la création de films), la promotion du cinéma et de l'audiovisuel et leur diffusion auprès de tous les publics, la protection et la diffusion du patrimoine cinématographique, des actions européennes et internationales, et enfin la commission de classification.

Le CNC est créé en 1946, sous l’appellation Centre national de la cinématographie, d’une concertation entre les pouvoirs publics et les professionnels du cinéma.

En 1959, le CNC est rattaché au ministère de la Culture.

Depuis sa création le CNC a apporté son soutien en tant que partenaire à des milliers de productions, parmi lesquelles de nombreux longs métrages d’animation. Les exemples les plus notables sont Gandahar (1987), de René Laloux, Kirikou et la sorcière (1998), de Michel Ocelot, Les Triplettes de Belleville (2003), de Sylvain Chomet, Astérix et les Vikings (2006), de Stefan Fjeldmark et Jesper Møller, Persepolis (2007), de Vincent Paronnaud et Marjane Satrapi, L’apprenti Père Noël (2010), de Luc Vinciguerra, Loulou, l’incroyable secret (2013), d’Éric Omond, Le Petit Prince (2015), de Mark Osborne, Tout en haut du monde (2015), de Rémi Chayé, Ballerina (2016), d’Éric Summer et Eric Warin, Ma vie de courgette (2016), de Claude Barras, J'ai perdu mon corps (2019), de Jérémy Clapin, et Josep (2020) d’Aurel.