Azur et Asmar
Azur et Asmar
Infos techniques du film d'animation "Azur et Asmar"
Titre original
Durée
Date de sortie en France
Pays d'origine
Réalisation
Société de production
Budget
Distinction
Synopsis du film d'animation "Azur et Asmar"
Il y a bien longtemps, deux enfants étaient bercés par la même femme. Azur, blond aux yeux bleus, fils du châtelain, et Asmar, brun aux yeux noirs, fils de la nourrice. Elevés comme deux frères, les enfants sont séparés brutalement. Mais Azur, marqué par la légende de la Fée des Djins que lui racontait sa nourrice, n'aura de cesse de la retrouver, au-delà des mers. Les deux frères de lait devenus grands partent chacun à la recherche de la Fée. Rivalisant d'audace, ils iront à la découverte de terres magiques, recelant autant de dangers que de merveilles.
Critique du film d'animation "Azur et Asmar"
Et si la tolérance m'était conté
Cette œuvre signée Michel Ocelot emploie une animation 3D à rendue 2D et aborde les sujets des inégalités sociales. Azur et Asmar, deux enfants que tout oppose, grandissent comme des frères. Mais un jour, leur destin bascule. Azur est envoyé en France pour faire ses études tandis qu'Asmar est chassé par la nourrice. Séparés, les deux garçons vivent des aventures extraordinaires et apprennent à surmonter leurs différences pour se retrouver.
Les points forts
C'est un conte audacieux qui explore les thèmes de la tolérance, de l'acceptation de l'autre et qui aborde le racisme et les préjugés avec beaucoup de finesse. Les personnages, bien que stéréotypés, cèdent la place à une histoire captivante et à une réflexion profonde. Michel Ocelot séduit par sa capacité à tisser une histoire forte et pertinente.
L’esthétique du film est d'une grande beauté, comptant des couleurs chatoyantes et des décors somptueux. L'inspiration orientale est omniprésente et donne au film une atmosphère unique.
Les points faibles
Bien que l'histoire soit prenante, le film prend beaucoup trop de temps pour la développer et accuse de sérieuses longueurs.
L'animation, pour ce qui est du mouvement, souffre de moments de paresse, laissant place parfois à une certaine déception visuelle.
Les voix des acteurs, souvent braillardes, auraient pu gagner en subtilité.
Michel Ocelot doit veiller à ne pas tomber dans une formule répétitive pour éviter l'ennui du public à long terme.
En conclusion
Azur et Asmar réussit à captiver malgré ses défauts tenaces. L'histoire originale et les thèmes profonds compensent les lacunes dans l'animation et la doublure. Le film laisse tout de même une empreinte positive dans le décor audiovisuel, malgré un sérieux manque d’approfondissement technique.