Le Sommet des Dieux
Le Sommet des Dieux
Infos techniques du film d'animation "Le Sommet des Dieux "
Titre original
Durée
Date de sortie en France
Pays d'origine
Réalisation
Société de production
Distinction
Synopsis du film d'animation "Le Sommet des Dieux "
A Katmandou, le reporter japonais Fukamachi croit reconnaître Habu Jôji, cet alpiniste que l'on pensait disparu depuis des années. Il semble tenir entre ses mains un appareil photo qui pourrait changer l'histoire de l'alpinisme. Et si George Mallory et Andrew Irvine étaient les premiers hommes à avoir atteint le sommet de l'Everest, le 8 juin 1924 ? Seul le petit Kodak Vest Pocket avec lequel ils devaient se photographier sur le toit du monde pourrait livrer la vérité. 70 ans plus tard, pour tenter de résoudre ce mystère, Fukamachi se lance sur les traces de Habu. Il découvre un monde de passionnés assoiffés de conquêtes impossibles et décide de l'accompagner jusqu'au voyage ultime vers le sommet des dieux.
Critique du film d'animation "Le Sommet des Dieux "
Coup de coeur
Incontournable de l'animation
Le Sommet de l'Art
Production Franco-Luxembourgeoise réalisée par Patrick Imbert, Le Sommet des Dieux est l’adaptation du roman éponyme de Baku Yumemakura, également connu en France dans son dérivé manga.
Le film raconte la passion obsessionnelle pour la haute montagne de Habu Jôji qui multiplie les défis dans les Alpes Japonaises, mais qui disparaît des radars suite à la mort accidentelle de son jeune compagnon de cordée. Un reporter pour un magazine de montagne commence une enquête pour reconstituer le parcours de l’alpiniste.
Les points forts
Le Sommet des Dieux est une pépite esthétique. Les décors sont si somptueux que l’on croirait presque des photographies, l’animation est d’un réalisme à couper le souffle et d’une précision hors-normes, l’ambiance visuelle est remarquable. Le film est une complète immersion au sommet du monde. On a le sentiment de ressentir le froid, le vent, la pénibilité que rencontrent les alpinistes. La formidable direction artistique nous en met plein les yeux et traduit avec subtilité les émotions des personnages, et la personnalité, pour ainsi dire, de la montagne.
L’histoire est une ode à l’aventure qui bénéficie de plusieurs lectures. La poésie imprègne les thématiques du surpassement de soi. Les personnages sont poignants, même les plus antipathiques, un exploit que l’on doit à la profondeur et à la précision des relations décrites. L’action est si intense qu’on se surprend parfois à retenir son souffle ou à se cramponner à nos accoudoirs. Le montage et le rythme sont excellents. On ne s’ennuie jamais.
En conclusion
Vertigineux, Le Sommet des Dieux, au-delà de ses qualités techniques prodigieuses, nous surprend par une narration constamment maîtrisée.
Incroyablement prenante, l’œuvre atteint un plafond d’excellence et nous emmène à la découverte d’émotions insoupçonnées. Un chef d’œuvre qui fait honneur à la France et qui sublime le scénario puissant du japonais Baku Yumemakura.
Ce film est un coup de cœur incontesté de notre rédaction.