Le Tour du monde en 80 jours
Le Tour du monde en 80 jours
Infos techniques du film d'animation "Le Tour du monde en 80 jours"
Titre original
Durée
Date de sortie en France
Pays d'origine
Réalisation
Société de production
Synopsis du film d'animation "Le Tour du monde en 80 jours"
Passepartout, un ouistiti naïf mais plein d’entrain, rêve de partir à l’aventure depuis toujours. L’occasion se présente sous la forme de Phileas Frog, un explorateur vanneur et arnaqueur, et d’un pari à plusieurs millions : établir le nouveau record du tour du monde en 80 jours. De déserts brûlants en jungles mystérieuses, de princesses intrépides en criquets adorateurs de volcan, Passepartout va découvrir à quel point le monde est vaste, merveilleux et dingo.
Critique du film d'animation "Le Tour du monde en 80 jours"
Coup de coeur
Film français coproduit par Cottonwood Media et Studiocanal, Le Tour du monde en 80 jours adapte le classique littéraire de Jule Vernes dans ce qui s'avère une petite aventure sympathique. S'il est davantage adressé à un public d’enfants, le film ne devrait pas trop ennuyer les grands.
Les points forts
Ce qui semble de prime abord un spectacle sans grande prétention, étonne rapidement par ses nombreuses qualités. L’histoire tient la route, les personnages sont bien définis, et leur évolution est très bien sentie. L’animation est particulièrement soignée. L’esthétique est attirante, avec une pâte graphique très attractive. L’humour est sympa, l’ambiance générale est agréable.
Les points faibles
Mais, globalement, le film manque d’audace et d’idées. Le scénario est un peu facile, malgré quelques rebondissements inattendus (ce qui est assez rare dans ce genre de production pour être souligné).
Le film ne marque pas vraiment les esprits en dehors de ses qualités visuelles. La définition physique des personnages est étrange. On aura du mal à comprendre pourquoi un ouistiti évolue auprès d'une troupe de crevettes et d'une paire de grenouilles, et surtout pourquoi ils ont tous les mêmes proportions physiques (le ouistiti est même plus petit que la grenouille). Un plus grand respect de la logique de volume entre les protagonistes aurait été appréciable.
En conclusion
Loin d’être mauvais, ce film sorti dans la plus grande indifférence aurait amplement mérité une plus large promotion. Le résultat est réussi, bien supérieur à certaines productions de Warner Bros. sorties à la même période, Space Jam: Nouvelle ère et Tom et Jerry pour ne citer que les exemples les plus parlant (pour ne pas dire navrant).
Finalement, Le tour du monde en 80 jours mérite vraiment notre attention, et le studio Cottonwood Media doit être tenu à l’œil, car il pourrait aisément se démarquer de la masse s’il venait à gagner en visibilité.