Toei Animation
Toei Animation
Toeï Animation est un studio de production de film et de séries d’animation japonais.
Le studio est surtout connu pour produire de nombreuses séries télévisées très populaires, souvent inspirées de manga, dont la plus célèbre est sans aucun doute Dragon Ball Z (1989-1991).
Toeï Animation produit aussi des longs métrages, la plupart du temps dérivés de ses séries télévisées.
Note : Une majeure partie du catalogue de Toeï Animation n'a jamais été commercialisé sur le territoire français. Le dossier ne traite que des longs métrages ayant bénéficié d’une sortie en France.
Les origines de la Toei Animation remontent juste après la fin de la Seconde Guerre mondiale, lorsque Sanae Yamamoto parvient à rassembler une centaine de personnes à travers la région du Kant (au Japon) afin de former la société Shin Nihon Doga-sha qui réalise des courts métrages (en noir et blanc). Le studio est restructuré en 1946 et est renommé Nihon Manga Eiga-sha.
L’équipe rencontre de grandes difficultés en achevant un travail qu’elle ne parvient pas à faire publier.
Afin de concurrencer Disney sur le marché national de l'animation, Nihon Manga Eiga-sha rachète en 1956 la société Nichido Eiga (un studio composé par des anciens de Shin Nihon Doga-sha). A cette occasion le studio est renommé Toei Doga.
Toei Doga sort sa première production en mai 1957 : Koneko no rakugaki, un court métrage de 13 minutes.
Mais c’est avec Le Serpent blanc (1958), de Taiji Yabushita, que le studio s’illustre véritablement. Et pour cause, il s’agit du premier long métrage d'animation japonais en couleur. L’œuvre qui s’inspire d’une légende chinoise très populaire rencontre un véritable succès.
À la fin des années 1950 et durant les années 1960, Toei Doga s'inspire fortement du modèle Disney en produisant en moyenne un long métrage pour enfants par an, souvent adapté de contes et légendes japonaises. Ces films sont diffusés aux États-Unis, mais y connaissent un succès mitigé, si bien que la Toei cesse ces exportations en 1963.
Alakazam, le petit Hercule (1960) est le premier long métrage d’animation d’Osamu Tezuka (coréalisé avec Daisaku Shirakawa et Taiji Yabushita), inspiré de l’épopée légendaire du Roi des Singes.
En 1963, le studio commence également à produire des séries animées pour la télévision, la première d'entre elle est Ken, l’enfant-loup (1963-1965).
Au milieu des années 1960, le studio est secoué par plusieurs grèves des animateurs qui se plaignent des conditions de travail et des salaires. Parmi les grévistes, on peut noter Hayao Miyazaki et Isao Takahata (les futurs fondateurs du Studio Ghibli).
Horus, Prince du Soleil (1968), est le premier long métrage d’Isao Takahata. Le film raconte l’épopée fantastique d’un jeune héros sans peur.
Le chat Botté (1969), réalisé par Kimio Yabuki, s’inspire du conte éponyme de Charles Perrault. Le succès du film au Japon permet a son héros, Pero, de devenir la mascotte du studio.Deux suites sortent, Le Retour du Chat botté (1972), de Tomoharu Katsumata, et Le Chat botté - Le tour du monde en 80 jours (1976) de Hiroshi Shidara.
Au début des années 1970, Toei commence à réduire sa production de longs métrages et se focalise davantage sur la production de séries télévisées dont un grand nombre sera diffusé en Occident. On peut citer parmis les plus connues, Mazinger Z (1972-1974), Goldorak (1975-1977), Candy (1976-1979), Albator, le corsaire de l’espace (1978-1979) et Capitaine Flam (1978-1979).
Les Joyeux Pirates de l'île au trésor (1971) de Hiroshi Ikeda, est une aventure de pirate qui semble prendre ses inspirations dans l’œuvre de Robert Louis Stevenson.
La Petite Sirène (1975), de Tomoharu Katsumata, inspiré du conte de Hans Christian Andersen, voit le jour quatorze ans avant le chef d’œuvre des studios Disney.
Galaxy Express 999 (1979), de Rintaro, adapte en long métrage la série du même nom. Une suite, Adieu Galaxy Express 999 (1981) nous sera également proposé en France.
La forêt enchantée (1980), aussi nommé La légende des 12 mois, est un film de Kimio Yabuki, aux airs de conte de fées.
Le Lac des Cygnes (1981), réalisé lui aussi par Kimio Yabuki, s’inspire de l’histoire du célèbre ballet de Tchaïkovski.
Tout au long des années 1980, les films originaux se font de plus en plus rares et sont supplantés par les adaptations cinématographiques des séries à succès du studio. Akira Toriyama voit ses mangas intensivement adaptés, Docteur Slump (1981-1986), puis la série Dragon Ball (1986-1989) qui connaitra un succès sans précédent au Japon et dans le monde entier. Parmi les séries produites dans les années 80, les Français peuvent aussi découvrir les désormais célèbres Transformers (1984-1987), le controversé Ken le Survivant (1984-1988), G.I. Joe : Héros sans frontières (1983-1986) et bien sûr Les chevaliers du Zodiaque (1986-1989).
Albator 84 : L'Atlantis de ma jeunesse (1982), de Tomoharu Katsumata, est le fer de lance de la série Albator 84.
Ken le Survivant, le film (1986), réalisé par Toyoo Ashida est inspiré par le manga éponyme.
Dragon Ball : La Légende de Shenron (1986), de Daisuke Nishio, est le premier long métrage de la série Dragon Ball (sans le Z). Deux autres films similaires sortent en 1987 et en 1988: Dragon Ball - Le chateau du démon, de de Daisuke Nishio, et L'aventure mystique, de Kazuhisa Takenouchi.
Saint Seiya - Éris : La Légende de la pomme d'or (1987) de Kozo Morishita est le premier long métrage basé sur la série Les Chevaliers du Zodiaque. Trois autres films (disponibles en France) sortent en 1988 et en 1989: Les Guerriers d'Abel et La Guerre des Dieux, de Shigeyasu Yamauchi, ainsi que Lucifer - Le Dieu des Enfers, de Masayuki Akehi.
L'émission Club Dorothée diffuse de nombreuses séries du studio à la fin des années 1980 ainsi qu'au début des années 1990, ce qui participe à la popularisation des franchises d’anime en France.
Les séries les plus populaires en France, au début des années 90 sont bien évidemment Dragon Ball Z (1989-1991) et Sailor Moon (1992-1993).
Dragon Ball Z : À la poursuite de Garlic (1989), de Daisuke Nishio, est le premier film issu de la saga « Z ». Douze autres films seront produits jusqu’en 1995, au rythme de deux par an en moyenne, parmis lesquelles Le combat fratricide (1990), Le Robot des glaces (1990), La Menace de Namek (1991), L'offensive des Cyborgs (1992), La revanche de Cooler (1991), Cent mille guerriers de métal (1992), Broly le super guerrier (1993) et Les Mercenaires de l'espace (1993), réalisés par Daisuke Nishio, Mitsuo Hashimoto et Shigeyasu Yamauchi.
Sur le même modèle, le long métrage Sailor Moon : Les Fleurs maléfiques (1993), réalisé par Kunihiko Ikuhara, est un prolongement de la série sous un autre format. Deux suites sortent en 1994 et en 1995, Sailor Moon S, le film et Sailor Moon Super S, le film, tout deux de de Hiroki Shibata.
Dragon Ball Z : Fusions, de Shigeyasu Yamauchi et Dragon Ball Z : L'Attaque du dragon, de Mitsuo Hashimoto, sortent en 1995 au Japon. Les deux films sont les premiers à être compilés en France pour être projeté au cinéma sous le titre de Dragon Ball Z, le film (1995).
Même s’il s’agit de productions antérieures (sortis en 1994 au Japon), Dragon Ball Z : Rivaux dangereux, de Shigeyasu Yamauchi et Dragon Ball Z : Attaque Super Warrior ! (ou Dragon Ball Z : Bio Broly), de Yoshihiro Ueda, sont sélectionnés pour composer le deuxième film projeté au cinéma en France. Le film est nommé de manière marketing Dragon Ball Z 2, le film (1996).
Dragon Ball : L'Armée du Ruban Rouge (1996) de Shigeyasu Yamauchi revient aux sources en proposant une aventure vécue par SanGoku alors qu’il est encore enfant (c’est-à-dire dans la saga Dragon Ball).
En 1997, le studio coproduit avec Gainax et Production I.G, Neon Genesis Evangelion - The End of Evangelion, un film de Hideaki Anno. L’œuvre, inspirée d’une série d’animation, elle-même tirée d’un manga, sera suivie par un autre film, Neon Genesis Evangelion - Death and Rebirth (1997), toujours dirigé par Hideaki Anno. La série des Evangelion se poursuit avec d’autres productions, mais en se passant de la collaboration d'avec la Toei.
En 1998, Toei Doga change de nom et devient Toei Animation.
La fin des années 1990 est une période de difficultés pour le studio qui peine à trouver de nouveaux titres porteurs. Les seules séries qui se démarquent sont Yu-Gi-Oh ! (1998) et Digimon Adventure (1999-2000).
Digimon : Le Film (1999), de Mamoru Hosoda et Shigeyasu Yamauchi, invite la série télévisée au cinéma.
La série One Pièce, débute en 1999, et est encore produite aujourd’hui.
One Piece, le film (2000), de Junji Shimizu, est le premier long métrage de la franchise. Il est suivi de L'aventure de l'île de l'horloge (2001), Le Royaume de Chopper, l'Étrange Île des animaux (2002), L'aventure sans issue (2003), La Malédiction de l'épée sacrée (2004), Le Baron Omatsuri et l'Île aux secrets (2005), Le Mecha géant du château Karakuri (2006), Épisode d'Alabasta - Les Pirates et la princesse du désert (2007), et de l'Épisode de Chopper - Le Miracle des cerisiers en hiver (2008), réalisés par Atsuji Shimizu, Kônosuke Uda, Kazuhisa Takenouchi, Mamoru Hosoda, Takahiro Imamura et Munehisa Sakai.
Les films de la fanchise suivants ont le privilège de bénéficier d'une sortie en salle de cinéma en France, One Piece: Strong World (2009), One Piece Z (2012), One Piece: Gold (2016) de Eiichiro Oda, et enfin One Piece: Stampede (2019), de Takashi Otsuka.
L’univers One Piece ne cesse de se développer, aujourd’hui encore.
Interstella 5555: The 5tory of the 5ecret 5tar 5ystem (2003), de Kazuhisa Takenouchi et Bernard Deyriès, est une oeuvre à part. Il s'agit d'une collaboration avec le groupe français Daft Punk afin d’illustrer les chansons de son deuxième album studio.
Yu-Gi-Oh!, le film : La pyramide de lumière (2004) réalisé par Hatsuki Tsuji, est un long métrage qui s’inspire de la série télévisée. Il reprend des idées du moyen métrage intitulé Yu-Gi-Oh ! Le film, sorti en 1999, renié par l’auteur, et inédit en France.
Bouddha : Le grand départ (2011), de Kôzô Morishita, coproduit par Tezuka Production, s’inspire du manga d’Osamu Tezuka. Il est suivi de Bouddha 2 : Un voyage sans fin (2014) du même réalisateur (mais toujours inédit en France).
Dragon Ball Z: Battle of Gods (2013) de Masahiro Hosoda s’invite au cinéma afin d’initier le spectateur à la future nouvelle série de la franchise : Dragon Ball Super (2015-2018).
Albator, corsaire de l'espace (2013), de Shinji Aramaki, s'offre un remake en faisant entrer le vaisseau spatial Arcadia dans la dimension des salles obscures. Le film bénéficie d'une animation en image de synthèse.
Les Chevaliers du Zodiaque passent également par les cases remake et cinéma avec La Légende du Sanctuaire (2014) de Keiichi Sato. L'oeuvre affiche elle aussi un lifting 3D.
Dragon Ball Z : La Résurrection de ‘F’ (2015), de Tadayoshi Yamamuro, répète un arc narratif de la série Dragon Ball Super spécialement pour le cinéma.
Toujours dans un esprit de remake, Mazinger Z Infinity (2018), de Junji Shimizu, célèbre la série télévisée avec une production spécialement pensée pour une sortie au cinéma.
Dragon Ball Super: Broly (2018), de Tatsuya Nagaminese, se distingue des deux films précédents en affichant fièrement sa filiation a la sérié Dragon Ball Super, alors même que l’histoire, elle, ne reprend pas un arc de la série, mais réintègre un personnage issue des longs métrages basés sur Dragon Ball Z (va comprendre…).
Films associés à la société de production d'animation Toei Animation
26/07
05/07
05/10
10/08
16/06
03/11
03/11
03/06
04/04
26/09
24/09
09/10
13/03
20/04
22/11
02/11
11/05
11/09
01/07
29/04
25/02
11/02
29/01
25/12
22/05
15/05
20/03
23/01
17/10
29/08
20/06
07/03
23/11
24/08
21/08
17/02
04/02
09/09
01/01
09/11
08/04
04/02
28/05
15/05
04/04
01/12
01/02
20/10
19/10
18/10
17/10
16/10
15/05
25/10
19/07
01/04
01/01
01/01
04/12
03/12
02/12
01/12
04/09
03/09
02/09
01/09
04/04
03/01
02/01
02/01
01/01
01/01
22/10
01/01
01/01
01/12
18/11
01/01
11/12
31/10
15/04
01/04