La Menace de Namek devra être considéré comme une histoire se déroulant dans une réalité alternative pour être véritablement appréciée par les fans. Le film conserve le cadre spatial et temporel initial, mais comporte de nombreuses incohérences avec la série, ce qui agacera les puristes.

Les OAV Dragon Ball Z s’enchaînent et se ressemblent. Il est toujours question de la même histoire : un nouvel ennemi qui attaque et menace la Terre, Son Goku et ses amis qui volent au secours de l’humanité, souvent dans la plus grande indifférence des communs du mortel, alors qu’ils semblent sur le point de perdre le combat, nos héros se surpassent et détruise l’ennemi, grâce à une technique de combat surpuissante. Un schéma narratif qui séquestre les films issus de la franchise dans un carcan étouffant, là où les films Dragon Ball (sans le Z) parvenaient à nous proposer des scénarios plus originaux.

Les dialogues sont creux et idiots. Le doublage français est épouvantable. Le spectacle est facile, il manque d’intention et de précision.

La qualité de l’animation est comparable à ce que l’on trouve dans la série. Si le résultat n’est pas déshonorant, il n’en est pas pour autant remarquable.