Production I.G est un studio de production de films et de séries d’animation japonaise.

Le studio est surtout connu pour ses séries d’animes, Ghost in the Shell, et L’Attaque des Titans.

Note : Une majeure partie du catalogue de Production I.G n'a jamais été commercialisé sur le territoire français. Le dossier ne traite que des longs métrages ayant bénéficié d’une sortie en France.

Au départ, la société est une annexe du studio Tatsunoko. L’annexe fait scission en 1987 et le label I.G Tatsunoko est créé par Mitsuhisa Ishikawa et Takayuki Gotō.

I.G Tatsunoko produit un grand nombre d'OAV et de films en collaboration avec d’autres studios.

En 1989, le studio travaille avec Mamoru Oshii sur le film de Mecha Patlabor, et en 1993 la société produit la suite Patlabor 2, toujours réalisée par Mamoru Oshii. La société n'est cependant pas impliqué dans la production du troisième film. Ces longs métrages sont issus d’une série d’anime du même nom.

La société est renommée Production I.G en 1993.

Mamoru Oshii réalise pour le studio le film Ghost in the Shell (1995), adaptation cinématographique du manga du même nom. L’histoire amène le public dans un monde cyberpunk futuriste sur les traces d’un redoutable pirate informatique.

Le réalisateur proposera 13 ans plus tard un remake du film, intitulé Ghost in the Shell 2.0 (2008), incluant de nouveaux effets spéciaux et plusieurs modifications esthétiques et musicales.

Neon Genesis Evangelion: Death and Rebirth (1997), de Hideaki Anno, est le premier film tiré de la série éponyme, conduisant les spectateurs vers The End of Evangelion (1997), le film conclusif de la série, du même réalisateur.

Jin-Roh, la brigade des loups (2000), de Hiroyuki Okiura, est un film de science-fiction uchronique, inspiré du manga Kerberos Panzer Cop.

Blood : The Last Vampire (2000), de Hiroyuki Kitakubo, mélange des éléments en 2D et en 3D pour raconter une guerre secrète entre une organisation gouvernementale et des créatures démoniaques.

Production I.G participe au film Kill Bill : Vol 1 (2003), de Quentin Tarantino, pour la réalisation des séquences d’animation.

Dead Leaves (2004), de Hiroyuki Imaishi, est une création originale déjantée et visuellement atypique dans laquelle deux jeunes gens tentent de renouer avec leur passé oublié.

Avec Ghost in the Shell 2 : Innocence (2004), Mamoru Oshii développe une histoire autonome qui ne nécessite pas la connaissance du premier film pour être apprécié.

Production I.G participe au film d’anthologie Batman : Gotham Knight (2008), de Shoujirou Nishimi, Futoshi Higashide, Hiroshi Morioka, Yasuhiro Aoki, Toshiyuki Kubooka et Jong-Sik Nam. Le studio réalise le segment Crossfire.

En 2010, le studio participe également à deux autres films d’anthologie, Halo Legends (tiré de la franchise de jeux vidéo du même nom), en réalisant le segment Le Duel, et Dante's Inferno: An Animated Epic (basé sur le jeu vidéo éponyme), en livrant certains passages du film.

Dans Lettre à Momo (2012), d’Hiroyuki Okiura, une jeune fille, tourmentée par le message inachevé que souhaitait lui laisser son père avant de mourir, découvre un vieux manuscrit qui déclenche toute une série d’événements surnaturels.

Mass Effect: Paragon Lost (2012), d’Atsushi Takeuchi, est basé sur la série de jeux vidéo du même nom.

L'Île de Giovanni (2014), de Mizuho Nishikubo, raconte l’histoire, inspiré de faits réels, de deux frères vivant sur l’île de Chikotan après que celle-ci a été annexée par l'armée soviétique après la Seconde Guerre mondiale.

Production I.G coproduit les longs métrages issus de la série L’Attaque des Titans, avec L’Arc et la flèche écarlate (2014), puis Les Ailes de la liberté (2015), tous deux réalisé par Tetsurô Araki. Les films, tout comme la série, rencontrent un grand succès.

Psycho-Pass : The Movie (2015), de Katsuyuki Motohiro et Naoyoshi Shiotani, est tiré de la série d’anime cyberpunk du même nom.

Enfin, Miss Hokusai (2015), de Keiichi Hara, relate la vie de Katsushika Ōi, la fille du peinte Katsushika Hokusai (très célèbre dans le monde entier, notamment pour son tableau La Grande Vague de Kanagawa).