Les Meilleurs films d'animation des années 1960
Les Meilleurs films d'animation des années 1960
Dossier rédigé par Guillaume
Voici la sélection des meilleurs films d’animation des années 1960, établie par la rédaction de CinéAnimation.fr.
Cette liste, non exhaustive, se limite aux longs métrages sortis de 1960 à 1969 dans leurs pays d'origine.
Les 101 Dalmatiens (1961)
Les 101 Dalmatiens marque un tournant dans l’histoire des productions Disney, en raison d'un nouveau rendu de l’animation, lié à l’emploi de la technique de la xérographie. Le procédé est avant tout adopté pour réduire le budget de la production. Le système consiste à photocopier les dessins des animateurs directement sur celluloïd, en supprimant purement et simplement l’étape du tracé des contours à l’encre. Cela se traduit à l’écran par des dessins au rendu crayonné, pour un mouvement plus vivant, et des formes dégrossies. Après l’échec commercial de La Belle au bois dormant, et compte tenu des contraintes créatives liées aux 99 chiots à animer, le film n’aurait jamais pu voir le jour sans ce procédé. Cette nouvelle identité visuelle des productions Disney, que l’on retrouvera dans tous les films suivants (jusqu'à Rox et Rouky, sortie en 1981), ne fait pas vraiment l’unanimité chez le public, certains y voient une évolution, quand d'autres, au contraire, parlent de régression. Quoi qu'il en soit, la xérographie inscrira ces œuvres dans leur époque, en leur offrant une identité unique.
Chat c’est Paris (1962)
Chat, c'est Paris est le premier long métrage d’animation produit par Warner Bros. Pictures, sorti en 1962, sous la bannière de Warner Bros. Cartoons. Le film, qui raconte le voyage à Paris d’une chatte de la campagne, à la particularité de compter sur la participation de la célèbre Judy Garland.
Merlin L’Enchanteur (1963)
Merlin l’enchanteur s’inspire de la légende arthurienne, adapté du livre de Terence Hanbury White, L’épée dans la pierre, en se concentrant tout particulièrement sur le célèbre sorcier. L’œuvre de 1963 reprend les thèmes habituels des studios Disney, le monde médiéval et la magie, et affiche une qualité artistique indéniable.
Mary Poppins (1964)
Les studios Disney nous présente la nounou préférée du cinéma et du public dans ce qui est l’un des plus beaux et des plus appréciés classique de l'animation. Adapté de la série de romans de Pamela L. Travers, dont Walt Disney aura eu bien du mal à acquérir les droits, ce film musical hybride est considéré comme le 23e long métrage d’animation du studio. Si Pamela L. Travers n’a pas du tout apprécié cette adaptation (selon la petite histoire), ce n’est pas le cas du public et des professionnels qui lui réservent un véritable triomphe. Tous unanime sur le fait que le film est un pur chef-d’œuvre.
Le Livre de la jungle (1967)
Marqué par une qualité graphique élevée, Le livre de la jungle, sorti en 1967, inspire par sa créativité et par la précision du travail des animateurs qui y ont contribué. Le film est aussi la dernière œuvre du vivant de Walt Disney. Le maître de l'animation s’éteint quelques mois avant la sortie du film. Adapté du livre du même nom écrit par Rudyard Kipling, Le Livre de la Jungle nous présente le jeune Mowgli, élevé par des loups dans une forêt indienne, et menacé par un tigre mangeur d’hommes.
Le Dirigeable volé (1967)
Le Dirigeable volé, réalisé par le talentueux Karel Zeman en 1967, est un film d'aventures librement inspiré du roman de Jules Verne, Deux Ans de vacances. Le film raconte l'histoire de cinq garçons qui s'envolent à bord d'un dirigeable et finissent par s'échouer sur une île déserte. L’œuvre se démarque aussi par son utilisation novatrice d'effets spéciaux charmants et ingénieux. Les images magnifiques, mêlant animation et prises de vues réelles, inscrivent le résultat dans le genre hybride de manière poétique et atypique.
Horus, Prince du Soleil (1968)
Ce premier long métrage d’Isao Takahata, raconte l’épopée fantastique d’un jeune héros intrépide. Commencé en 1965, le film n'a été achevé qu'en 1968 et n'a été projeté en France qu'en 2004. Il fut le premier film à réunir Isao Takahata et Hayao Miyazaki, les futurs fondateurs du studio Ghibli. Le récit suit Horus, un jeune garçon doté de pouvoirs extraordinaires, dans sa quête pour vaincre un démon maléfique.
Yellow Submarine (1968)
Film musical américano-britannique basé sur la chanson homonyme des Beatles, Yellow Submarine met à l’honneur la musique et les membres du célèbre groupe anglais. S’imposant dès sa sortie comme une œuvre avant-gardiste, le film s’illustre par un univers haut en couleur et une étonnante poésie aux frontières du psychédélisme.
Le Chat botté (1969)
Anime du studio Toei sorti en 1969 au Japon, et en 1974 en France, Le Chat Botté adapte bien évidemment le conte homonyme de Charles Perrault. Le succès du film dans son pays d’origine permet de faire de Pero, le personnage principal, la mascotte de la marque.
Un petit garçon appelé Charlie Brown (1969)
Adapté de la bande dessinée Snoopy et les Peanuts, ce film américain met en scène un petit garçon dont rien ne semble réussir, en proie à une grande inquiétude, mais qui peut compter sur le soutien de ses amis.
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