Disney Television Animation
Disney Television Animation
Disney Television Animation est une filiale de Walt Disney Company, et la société sœur de Walt Disney Pictures, destinée à la production de programmes animés pour la télévision.
Disney Television Animation produit majoritairement des séries télévisées telles que La Bande à Picsou (1987-1990), Kim Possible (2002-2007), Phinéas et Ferb (2007-2015) et La Garde du Roi Lion (2016-2019).
La filiale produit également des longs métrages pour le marché de la vidéo, mais cesse de le faire en 2003, suite à la différenciation des départements et notamment de celle qui prendra le nom Disneytoon Studios (et qui se consacrera exclusivement à cette tâche).
Note: CinéAnimation ne s'intéressant pas aux séries et aux téléfilms, seuls les films de cinémas et les vidéofilms sont passés en revus dans ce dossier.
En 1984, avec la réorganisation de Walt Disney Company, à la suite de l’arrivée de Michael Eisner, plusieurs animateurs de Walt Disney Pictures sont regroupés dans un département spécial pour la production de programmes télévisés, Walt Disney Television Animation.
La société commence par produire des séries animés et des téléfilms pour Disney Channel.
En 1990, Walt Dinsey Television Animation, produit un long métrage qui sera projeté dans les salles de cinéma, La Bande à Picsou, le film : Le Trésor de la lampe perdue (1990), de Bob Hathcock, qui constitue une conclusion à la série du même nom. Le film entraîne la création du nouveau label Disney Movietoons et sera ensuite considéré comme appartenant à ce studio.
Le succès du film Aladdin (1992), de Ron Clements et John Musker, produit par Walt Disney Feature Animation conduit malheureusement la direction de la compagnie à sa plus mauvaise décision sur le plan artistique, en ambitionnant des suites aux Grands Classiques imaginés uniquement pour alimenter le marché de la vidéo.
Le Retour de Jafar (1994), réalisé par Toby Shelton, Tad Stones et Alan Zaslove, affiche un piètre résultat créatif. Rien de bon ne semble pouvoir être tiré de ce désastre, la production est une déception artistique vertigineuse, à vingt mille lieues des ambitions qui étaient chères au fondateur de la société. Pire encore, elle dénature complètement le film originel en saccageant le travail fourni par les artistes qui ont donné naissance à Aladdin. Une insulte.
Cette nouvelle politique de l’entreprise a tout de même du bon, puisque ce premier essai est très concluant et que la vidéo est un immense succès. Le film engendre des bénéfices importants pour un cout de production minimale. La démarche est très rentable sur le plan économique, mais l’effet de cette politique de production au rabais est dévastateur sur le long terme pour l’image du studio. Bientôt pour le public les productions Disney ne rimeront plus avec qualité.
Gargoyles, le film (1995), de Saburo Hashimoto, Takamitsu Kawamura et Kazuo Terada, est une production de Disney Television Animation reprenant les cinq premiers épisodes de la série télévisée éponyme, sortie directement en vidéo.
Aladdin et le Roi des voleurs (1996), réalisé par Tad Stones et coproduit avec le département Disney Movietoons, a la spécificité d'avoir des séquences réalisées par des divisions internationales. Si la qualité de l'animation s'est améliorée depuis Le Retour de Jafar, le film déplore le même bilan créatif.
Mighty Ducks - Le Film (1997), de Joe Barruso, Doug Murphy, Blair Peters et Sung Bak Yub, reprend le modèle de Gargoyles, le film, en regroupant trois épisodes de la série télévisée Mighty Ducks. La vidéo est inédite en France, mais le film a déjà été diffusé à la télévision.
Les filiales Disney Television et Disneytoon Studios se voient confier l’univers de la forêt des rêves bleus, avec Winnie l’ourson 2 : Le grand voyage (1997), de Karl Geurs, une production également à destination du marché de la vidéo.
La Belle et la Bête 2 : Le Noël enchanté (1997), de Andy Knight, est une production bourrée d'incohérences qui gâche l'aura sacré de l’œuvre original cher au public (comme Le Retour de Jafar l'avait fait avec Aladdin). On relève tout de même un effort visible sur l'animation.
Une autre suite, Le Monde Magique de la Belle et la Bête (1998), de Bob Kline, enfonce le clou de l’opération mercantile. Le film permet en réalité de sauver trois épisodes d'une série télévisée qui a été annulée. Au vu de la qualité du produit rafistolé, le studio aurait mieux fait de les oublier. Cette piètre tentative de recyclage tend à démontrer que la descente aux enfers de la créativité du studio n'est pas près de s'arrêter.
Pocahontas 2 : Un Monde nouveau (1998), réalisé par Tom Ellery et Bradley Raymond, accuse quant à lui un manque flagrant d’efforts et de bonnes volontés.
Heureusement, Le Roi lion 2 : L’honneur de la tribu (1998) de Darrell Rooney et Rob LaDuca, redonne (un peu) de dignité aux filiales. Le divertissement est acceptable, et la qualité graphique satisfaisante, mais le film n’égale en rien le chef d’œuvre de 1994, faute de moyens appropriés.
Disney Television Animation continue de détourner ses séries télévisées en long métrage pour le marché de la vidéo, avec Hercules: Zero to Hero (1999), de Bob Kline, composé d’épisodes de la série animée Hercule (la vidéo est inédite en France, mais le film a déjà été diffusé sur Disney Channel).
Disney Television Animation et Disney Movietoons tentent de faire un maximum de profit facile, en misant sur le thème de Noël. Ainsi est produit Mickey, il était une fois Noël (1999), d'Alex Mann, Jun Falkenstein, Bradley Raymond, Toby Shelton et Bill Speers, une compilation de trois courts métrages empreints de la magie des fêtes de fin d'année. Sympathique, mais pas indispensable...
Les filiales sortent aussi le piètre Winnie l’Ourson : Joyeux Noël (1999), de Harry Arends, Jun Falkenstein, Karl Geurs, Gary Katona et Ed Wexler, et le décevant Les Aventures de Tigrou (2000) de Jun Falkenstein, deux films sans aucunes prétentions.
Doug, le film (1999) de Maurice Joyce n’est pas un film d’anthologie, mais bel et bien une histoire originale qui se place dans le contexte de la série animé. L’œuvre a bénéficié d’une sortie en salle de cinéma.
Dingo et Max 2 : Les Sportifs de l’extrême (2000), de Ian Harrowell et Douglas McCarthy, a l’avantage d’afficher un bilan relativement correct.
Buzz l’éclair, le film : Le début des aventures (2000) réalisé par Tad Stones, constitue le pilote de la série télévisée Les Aventures de Buzz l'Éclair.
La Petite Sirène 2 : retour à l’océan (2000) de Jim Kammerud et Brian Smith, est trop conventionnel. L’animation y est tout de même relativement correcte.
La Belle et le Clochard 2 : L’appel de la rue (2001) de Darrell Rooney et Jeannine Roussel, n’est pas une production extraordinaire, mais n'est pas non plus indigne. Son principal défaut est son manque cruel d’intention (et un titre marketing qui ne correspond pas vraiment au contenu).
Le film Peter Pan 2 : Retour au Pays Imaginaire (2002) de Robin Budd fait preuve de si bonne volonté qu'il reçoit, quant à lui, l’honneur d’une sortie en salle. Le film est en effet plutôt satisfaisant.
Mickey, la magie de Noël (2001), de Tony Craig, Roberts Gannaway et Rick Calabash, recycle de vieux cartoons sur le thème de Noël. L’intérêt de l’œuvre réside surtout dans la présence du merveilleux moyen métrage de 1983, Le Noël de Mickey, première adaptation par les studios du célèbre conte de Charles Dickens.
La Cour de récré : Vive les vacances ! (2001), de Chuck Sheetz, transpose la série du même nom dans un long métrage qui reçoit les honneurs des salles obscures. Une chance que ne partage pas le film suivant, La Cour de récré : Les Vacances de Noël (2001), de Chuck Sheetz et Susie Dietter, qui lui se contente de regrouper des épisodes de la série pour une sortie en vidéo uniquement.
Cendrillon 2 : Une vie de princesse (2002) de John Kafka, est carrément insipide. Si visuellement le résultat de ce film passe encore, l'intention est encore une fois crûment mercantile, ce qui se traduit par un manque flagrant de créativité.
Et que penser de l'abominable Le Bossu de Notre-Dame 2 : Le secret de Quasimodo (2002) de Bradley Raymond, et du honteux La Légende de Tarzan et Jane (2002) de Victor Cook, Steve Loter et Don MacKinnon ? Les deux oeuvres sont inintéressantes et accusent une animation des plus aproximatives.
Mickey, le club des méchants (2002), réalisé par Jamie Mitchell, est une compilation de courts métrages sur le thème d’Halloween. Si l'idée est intéressante le résultat ressemble à une odieuse cacophonie.
Winnie l’Ourson : Bonne Année ! (2002), de Gary Katona et Ed Wexler, réorganise plusieurs moyens métrages autour du thème de Noël (encore une fois). L’animation y est soignée, mais le contenu manque d’ambition (oui, oui, on se répète…).
101 Dalmatiens 2: Sur la trace des héros (2003), de Jim Kammerud et Brian Smith, se contente quant à lui du minium syndical pour un résultat affreusement quelconque.
Les Énigmes de l’Atlantide (2003) de Victor Cook, Toby Shelton et Tad Stones est le fruit de l'ineptie qui consiste à recycler les épisodes d'une série annulée suite à l'échec de son film de référence. Inutile de préciser que le résultat est une déception prévisible.
Stitch ! - Le film (2003) de Tony Craig et Robert Gannaway, est l'épisode pilote de Lilo & Stitch - La série dans un résultat basique.
La Cour de récré: Les petits contre-attaquent (2003), de Howy Parkins et Chuck Sheetz, est le troisième long métrage issu de la série éponyme. Ce film se contente une fois de plus de regrouper plusieurs épisodes entre eux.
La Cour de récré : Rentrée en classe supérieure (2003), de Howy Parkins, est considéré comme la conclusion de la série, et n’est composés que d’épisodes inédits. La vidéo ne sort pas sur le territoire français et ne nous sera proposé qu’en 2020 via la plateforme Disney +.
En 2003, les divisions destinées à la vidéo sont séparées de la Walt Disney Television Animation, puis regroupées et rebaptisées Disneytoon Studios.
La filiale responsable de l’animation destinée à la télévision conserve son nom de Walt Disney Television Animation, tandis que Disneytoon Studios se consacre désormais uniquement à la production de suites vidéo de la maison mère, en passant sous la supervision de Walt Disney Feature Animation.
Depuis cette date Disney Television Animation n’est plus concerné par la production de suites de Grands Classiques et se consacre uniquement aux téléfilms et séries.
En 2011, le nom de la société est abrégé à Disney Television Animation.
Sociétés de production associées à Disney Television Animation
Films associés à la société de production d'animation Disney Television Animation
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