Le film à l’originalité de nous proposer un cadre temporel rarement exploité dans le cinéma d’animation des années 80, celui de la préhistoire. Le petit dinosaure et la vallée des merveilles occulte toutes les autres productions animées mettant en scène des dinosaures sortis auparavant grâce à la beauté de son esthétique et la puissance de sa dramaturgie.

L’histoire, bien que convenue, repose sur un fil conducteur satisfaisant. En sujet de fond, nous redécouvrons les événements liés à l’extinction des dinosaures, une matière qui comble nettement les petites lacunes scénaristiques. Les thèmes abordés, le voyage initiatique et le deuil, débordent de bonnes intentions et se reposent sur une philosophie facile, mais terriblement efficace. Le personnage de Petit-Pied est très touchant, les relations qu’il entretient avec les autres protagonistes connaissent de belles évolutions.

L’animation et les décors sont somptueux. L’ambiance, très sombre, colle à merveille avec l’action. L’identité visuelle du film est tout simplement fascinante.