Simon Wells est un réalisateur, scénariste et animateur britannique.

Simon Wells commence sa carrière d’animateur auprès de Richard Williams sur les animations de spots publicitaires. Il travaille également sur les storyboards de la scène d'ouverture du film Qui veut la peau de Roger Rabbit (1988). Simon Wells travaille ensuite en tant que storyboardeur sur les suites de Retour vers le futur.

A la fermeture des studios de Richard Williams, Simon Wells rejoint Amblimation (filiale d'Amblin Entertainment) et devient l'un des réalisateurs attitrés du studio. Il y coproduit, avec Phil Nibbelink, le film Fievel au Far West (1991), qui obtient un résultat critique plus modéré que le premier film en raison d’un ton d’avantage accès sur la comédie qui ne convainc pas tout à fait le public.

Le duo Williams-Nibbelink revient à la réalisation du film Les Quatre Dinosaures et le Cirque magique (1993), accompagné cette fois-ci de Dick et Ralph Zondag. Cette libre adaptation d’un roman pour la jeunesse intitulé We’re Back ! A Dinosaur’s Story, propulse des dinosaures pacifiques et intelligents au XXe siècle au beau milieu d’un cirque terrifiant.

Après ces deux dernières sorties en demi-teinte, Simon Wells réalise, tout seul cette fois-ci, le film Balto chien-loup, héros des neiges (1995), basé sur l’histoire vraie de l'épidémie de diphtérie qui sévit en 1925 sur la ville de Nome, en Alaska, et du relais d'attelages de chiens qui transporta le vaccin antidiphtérique jusqu'à la ville.

Le film ne permet pas de sauver le studio Amblimation, qui ferme ses portes. Simon Wells intègre alors DreamWorks et coréalise avec Brenda Chapman et Steve Hickner le film Le Prince d’Egype (1998), premier long métrage en 2D du studio. L’histoire s’inspire directement du livre de l’Exode et raconte les aventures de Moïse.

Après avoir réalisé un film en prises de vues réelles pour DreamWorks (La Machine à explorer le temps, sorti en 2002), et travaillé sur les storyboards de plusieurs grands films du studio (Fourmiz, Chicken Run, Shrek 2, Madagascar, Kung Fu Panda...), Simon Wells travaille pour Disney sur le film Milo sur Mars (2011) qu’il réalise. Bénéficiant de la technologie de la capture de mouvements, le film est un tel échec qu’il n’est même pas diffusé dans les salles de cinéma française. Ce triste bilan sonne le glas de cette collaboration.

Aprés cet échec retentissant, Simon Wells revient à DreamWorks où il continue d'apporter son expérience à la production de longs métrages.