Voici la sélection des meilleurs films d’animation des années 1950, établie par la rédaction de CinéAnimation.fr.

Cette liste, non exhaustive, se limite aux longs métrages sortis de 1950 à 1959 dans leurs pays d'origine.

Cendrillon (1950)

Archétype du film de princesse, le Grand Classique Cendrillon des studios Disney est inspiré du conte de Charles Perrault et de celui des frères Grimm. Il marque le retour en 1950 des productions de longs métrages d’animation originaux des studios Disney, après huit années de films de compilations. Cette œuvre charnière fait également entrer l'entreprise dans une nouvelle période faste.

Alice au pays des merveilles (1951)

Assurément l’un des opus le plus atypiques de tous les Grands Classiques Disney, Alice au pays des merveilles pousse le studio hors de sa zone de confort. Les artistes explorent ici non pas un conte de fées mais des incontournables de la littérature britannique, Les Aventures d’Alice au pays des merveilles et De l’autre côté du miroir de Lewis Carroll. Ces deux histoires surréalistes sont très difficiles à adapter au cinéma en raison de leur humour orienté sur le non-sens, leurs jeux de mots alambiqués, leurs longues tirades métaphoriques et surtout leurs narrations décousues, voir épisodiques.

Peter Pan (1953)

Peter Pan est une adaptation très réussie du classique de la littérature pour enfant Peter et Wendy écrit par J. M. Barrie. Le film amène le public à la découverte du Pays Imaginaire dans un conte nourri par le mythe de l'enfant qui refuse de grandir. Sur plusieurs aspects, la version de Disney apparaît comme plus divertissante, et même plus aboutie, que l’œuvre originale. La transposition à l’écran de l’essence même de l’imaginaire invite ici le public à l’émerveillement et au fantastique.

Les Vieilles Légendes tchèques (1953)

Ce long métrage d’animation en volume raconte la vie des premiers habitants de Bohême (région d’Europe Centrale), dans une série de sept récits légendaires.

La Ferme des animaux (1954)

La Ferme des animaux est un film britannique de John Halas et Joy Batchelor, sorti en 1954. C'est une adaptation du roman satirique du même nom, écrit par George Orwell. Diffusé en France seulement à partir de 1993 en raison de son caractère anticommuniste, le film est ressorti sous une version restaurée en 2017.

La Belle et le Clochard (1955)

La Belle et le Clochard, des studios Disney, relève le défi de raconter une histoire d’amour entre deux chiens. Une idée qui peut paraître saugrenue de prime abord, mais dont le résultat à l’écran se révèle saisissant. L'œuvre est aussi le premier long métrage d'animation à utiliser le format CinemaScope, un procédé de prise de vues et de projection qui se traduit à l’écran par un format plus large.

La Reine des Neiges (1957)

Film d’animation soviétique de 1957, La Reine des neiges adapte le conte d’Andersen éponyme. En France, le film n’est diffusé au cinéma qu’en 1985.

Le Serpent Blanc (1958)

Premier long métrage en couleur de l’histoire de l’animation japonaise, ce film poétique s’inspire de la légende chinoise du serpent blanc, qui raconte une histoire d’amour entre un génie serpent et un jeune homme.

La Création du Monde (1958)

Film d’animation franco-tchécoslovaque, réalisé par Eduard Hofman, d’après les dessins et l’œuvre de Jean Effel, La Création du monde raconte l’épopée du Bon Dieu qui donne vie à la vie.

La Belle au bois dormant (1959)

Le studio Disney retrouve l’univers des contes de fées de Charles Perrault et des Frères Grimm avec le sublime La Belle au bois dormant. Malgré ses immenses qualités esthétiques et ses prouesses techniques, le succès du film n’est pas au rendez-vous, ce qui pousse le studio à abandonner les histoires issues de contes de fées pour les trois décennies suivantes. Mais comme tous les films du vivant de Walt Disney, La Belle au bois dormant acquiert au fil des générations le statut de Grand Classique. Ses qualités intrinsèques, comme le ton et l’ambiance, plus sombre que dans les productions passées, sont finalement rapidement appréciés par le public à leurs justes valeurs.