Belvision
Belvision
Belvision est un studio d’animation belge créé par Raymond Leblond en vue d’adapter Les aventures de Tintin et Milou pour la télévision.
En 1945, Raymond Leblanc (éditeur du Journal de Tintin) fonde Belvision, un studio qui devient rapidement l’un des plus grands studios européens, produisant aussi bien des longs métrages animés que des films publicitaires ou didactiques, ainsi que des films en prises de vue réelle.
Belvision produit à partir de 1959 plusieurs adaptations des aventures de Tintin, mais ce sont les longs métrages qui font la réputation du studio.
Belvision s'oriente principalement sur cinq bandes dessinées dont la réputation n'est plus à faire à l'époque : Astérix (de René Goscinny et Albert Uderzo), Tintin (d’Hergé), Johan et Pirlouit et Les Schtroumpfs (de Peyo), et enfin Lucky Luke (de Morris).
Après avoir produit des téléfilms, le studio se lance dans des œuvres cinématographiques, dans un premier temps coproduites avec le studio Dargaud.
Astérix le Gaulois (1967), de Ray Goossens, est un film franco-belge adapté de la bande dessinée du même nom.
Dargaud et Belvision coproduisent un deuxième film adapté des aventures littéraires du gaulois, Astérix et Cléopâtre (1968), cette fois-ci réalisées par les auteurs de la bande dessinée, René Goscinny et Albert Uderzo.
C’est au tour des aventures du célèbre reporter Tintin d’être adapté en long métrage d’animation avec Tintin et le temple du Soleil (1969), de Raymond Leblanc. L’œuvre s’inspire des bandes dessinées Les Sept Boules de cristal et Le Temple du Soleil d’Hergé.
Lucky Luke se retrouve lui aussi à l’affiche d’un film adapté de l’œuvre de Morris, intitulé Lucky Luke, et rebaptisé Daisy Town lors de sa sortie en vidéo. Le long métrage, réalisé par René Goscinny et Morris, sort en 1971.
Tintin revient dans une aventure tout à fait inédite pour le cinéma, intitulé Tintin et le Lac aux requins (1972), toujours réalisé par Raymond Leblanc. Dans ce film le fameux professeur Tournesol met au point une invention permettant de reproduire tous les objets à volonté, ce qui suscite des envieux.
Belvision produit La Flûte à six schtroumpfs (1975), de Peyo et José Dutillieu, en se passant cette fois-ci de l’aide du studio Dargaud. Le film est inspiré non pas d’un album des Schtroumpfs mais du 9e album de Johan et Pirlouit créée par Peyo, et dans lequel les petits lutins bleus apparaissent pour la première fois.
Le studio reste absent des salles obscures pendant plus de trois décennies pour se concentrer sur la production de séries télévisées.
Mais Belvision se remet à produire des œuvres cinématographiques dans les années 2010, avec Loulou, l'incroyable secret (2013), d’Éric Omond, qui obtient le César du meilleur film d’animation en 2014.
Belvision participe au film Astérix: Le Domaine des Dieux (2014), d’Alexandre Astier et Louis Clichy. Cette adaptation de l’album éponyme de René Goscinny et Albert Uderzo, est le premier film de la franchise Astérix entièrement animé en 3D.
Le sublime La Tortue Rouge (2016), réalisée par le néerlandais Michael Dudok de Wit, est une production à laquelle participent des sociétés de production françaises, belge, allemande et japonaise (Studio Ghibli). Le film est un bijou poétique d'une délicatesse remarquable.
Enfin, Zombillénium (2017), réalisé par Arthur de Pins et Alexis Ducord, est une adaptation de la bande dessinée du même nom.
Belvision participe au film Vic le Viking (2019) d’Éric Cazes. Dans cette aventure, un jeune Viking pas très costaud embarque pour un périlleux voyage vers une île mythique du Grand Nord.
Dargaud et Belvision s’unissent de nouveau pour le film Yakari - La Grande Aventure (2020), de Xavier Giacometti et Toby Genkel, inspiré de la bande dessinée de Job et Derib.
Sociétés de production associées à Belvision
Films associés à la société de production d'animation Belvision
12/08
18/12
18/10
29/06
26/11
18/12
16/12
13/12
20/12
17/12
19/12
20/12