The Walt Disney Company Australia (Walt Disney Animation Australia) est une société de production, filiale de The Walt Disney Company.

La société, créée en 1988 par Walter Grogan Granger, gère l’ensemble des productions de Disney Channel Australie et Disney Channel Nouvelle-Zélande, et coproduit plusieurs films pensés pour le marché de la vidéo.

Produit par le département Disney Movietoons (et épaulé par la filiale Walt Disney Animation Australia), Le Retour de Jafar (1994), réalisé par Toby Shelton, Tad Stones et Alan Zaslove, affiche un piètre résultat créatif. Rien de bon ne semble pouvoir être tiré de ce désastre, la production est une déception artistique vertigineuse, à vingt mille lieues des ambitions qui étaient chères au fondateur de la société. Pire encore, elle dénature complètement le film originel en saccageant le travail fourni par les artistes qui ont donné naissance à Aladdin.

L’insulte se poursuit avec Aladdin et le Roi des voleurs (1996), réalisé par Tad Stones. Si la qualité de l'animation s'est améliorée depuis Le Retour de Jafar, le film déplore le même bilan créatif.

Le Roi lion 2 : L’honneur de la tribu (1998) de Darrell Rooney et Rob LaDuca, n’égale en rien le chef d’œuvre de 1994, faute de moyens appropriés, mais se distingue tout de même des suites désastreuses produites à la même époque par la marque.

Dingo et Max 2 : Les Sportifs de l’extrême (2000), de Ian Harrowell et Douglas McCarthy, a l’avantage d’afficher un bilan satisfaisant.

La Petite Sirène 2 : Retour à l’océan (2000) de Jim Kammerud et Brian Smith, est trop conventionnel. L’animation y est tout de même soignée.

La Belle et le Clochard 2 : L’appel de la rue (2001) de Darrell Rooney et Jeannine Roussel, n’est pas une production extraordinaire, mais elle n'est pas non plus indigne. Son principal défaut est son manque cruel d’intention (et un titre marketing qui ne correspond pas vraiment au contenu).

Peter Pan 2 : Retour au Pays Imaginaire (2002) de Robin Budd fait preuve de si bonne volonté qu'il reçoit, quant à lui, l’honneur d’une sortie en salle.

Le Livre de la Jungle 2 (2003), de Steve Trenbirth, est plutôt réussi, mais comme d’habitude, il manque cruellement d’intention et d’ambition.

Le Roi Lion 3 : Hakuna Matata (2004), de Bradley Raymond, présente l’histoire du Grand Classique de 1994 du point de vue de Timon et Pumba. Le résultat est encore une fois en demi-teinte, même si l'esthétique graphique est très satisfaisante.

Rox et Rouky 2 (2006) de Jim Kammerud, brille par son absence d’intérêt, même si l’animation y est très correcte.