Stuart Little

Cinéma
Stuart Little
Genre
Aventure
Comédie
Technique
Hybride (mélange d'animation et de prises de vues réelles)
Animation 3D

Stuart Little

Cinéma

Infos techniques

Titre original

Stuart Little

Durée

85 minutes

Date de sortie en France

Pays d'origine

États-Unis : sortie le

Réalisation

Rob Minkoff

Société de production

Columbia Pictures
Franklin/Waterman Productions
Global Medien KG

Budget

$ 103, 000, 000

Synopsis

Le nouveau venu dans la famille Little n'est rien moins que Stuart, une souris. Le petit animal trouve bientôt sa place entre les jouets de George, le jeune fils, et les dangers de la maison. Pourtant, malgré sa gentillesse, Stuart n'arrive pas a séduire définitivement George qui a du mal à admettre qu'une souris puisse être son frère jusqu'au jour où Stuart a l'occasion de prouver sa bravoure.

Critique

Ordinaire

Incontournable de l'animation

Une souris sur le portrait de famille

Stuart, une souris qui parle et qui porte des vêtements, se fait adopter par une famille typique américaine. Le film, une combinaison audacieuse d'images réelles et d'animation, nous plonge dans un univers où la frontière entre le plausible et l'inconcevable est constamment testée.

 

Stuart Little image 1

 

Les points forts


Esthétiquement, Stuart Little réussit à intégrer avec succès la petite souris animée dans le monde en prise de vue réelle. La qualité visuelle est indéniable, et le personnage de Stuart est charmant et bien réalisé. L’animation est bien exécutée.

Le spectacle familial est sympathique et divertissant.

 

Stuart Little image 2

 

Les points faibles


L'histoire soulève des interrogations légitimes. Le choix d'adopter une souris plutôt qu'un enfant dans un orphelinat remet en question la logique du scénario. La réaction peu crédible des personnages face à cette situation insolite et perturbante crée un déséquilibre dans le contexte de fond. L'absence d'explications sur les particularités scénaristiques, comme la communication entre les hommes et les souris, laisse un vide narratif frustrant. L’idée de base oscille entre la fantaisie et l'incohérence, laissant le spectateur perplexe quant aux règles de ce drôle d’univers. L'inadéquation entre la réalité et les choix narratifs crée une gêne persistante. On aurait pu pardonner cette liberté narrative si elle avait été justifiée, mais le film laisse trop de questions sans réponse. La magie peine à opérer par manque de crédibilité. Par ailleurs, le scénario s’avère affreusement conventionnel. L’histoire, en tant que telle, n’aurait sans doute pas valu la peine d’être racontée sans l’apport de la dimension hybride de la production.

 

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En conclusion


Malgré ses qualités esthétiques indéniables, Stuart Little ne parvient pas à surmonter ses incohérences fondamentales. Le concept, bien qu'amusant à première vue, devient rapidement frustrant. Le film rencontre un beau succès et remporte de nombreux prix, mais l'acceuil critique est mitigé. En fin de compte, Stuart Little s’inscrit surtout dans le haut du panier des films ordinaire, agréable visuellement, mais décevant sur le plan narratif.

 

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Avis rédigé par Guillaume H. le , d'après une version française

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