Pourquoi visionner Anzu, chat-fantôme?
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Ce mercredi 21 août 2024 est marqué par la sortie française d’Anzu, chat-fantôme, un long-métrage d’animation réalisé par Yoko Kuno et Nobuhiro Yamashita. Présenté en compétition officielle au festival d’Annecy, ce film a pour particularité d’être une coproduction franco-japonaise.
Si, par le passé, les Français et les Japonais ont souvent fait alliance pour créer des séries animées, les coproductions de longs-métrages se font bien plus rares. Cette initiative vaut donc le coup d’être encouragée. Voici trois raisons de découvrir Anzu, chat-fantôme au cinéma :
1 - Un style visuel mi-japonais, mi-occidental
La double nationalité du film se ressent particulièrement dans son style visuel. En effet, on perçoit parfaitement la patte « anime » dans les expressions et les yeux immenses de certains personnages (dont Anzu, qu’on croirait apparenté à la franchise Doraemon). Cependant, le chara-design ne se limite pas à cette approche nippone. En effet, d’autres personnages, dont celui du grand-père, arborent des points en guise d’yeux. La patte « anime » cohabite ainsi avec un style plus cartoon, proche de la bande-dessinée franco-belge. De plus, selon les plans, la couleur présente parfois un aspect celluloïd, qui rappelle les anciens films d’animation américains, en animation traditionnelle.
2 - Un personnage éponyme mémorable
Impossible de rester indifférent face au personnage d’Anzu, le fameux chat-fantôme. Félin humanoïde, Anzu mène une vie d’être humain tout en conservant une personnalité de chat. Le personnage-titre révèle un caractère jovial et bon vivant. En revanche, il se montre souvent irrespectueux, sarcastique, roublard et peu empathique envers la protagoniste (dont la mère est décédée). Son flegme finit par le rendre paradoxalement très sympathique, en plus d’en faire un personnage central aussi attachant qu’hilarant.
3 - Un décor de vacances idyllique... et original
L’action d’Anzu, chat-fantôme se déroule durant l’été, en plein cœur d’une petite ville rurale japonaise. Porté par des couleurs chaudes et une ambiance détendue, le film parvient à retranscrire un esprit de vacances d’été. De plus, le métrage propose à ses spectateurs des vacances on ne peut plus originales. En effet, l’intrigue met en scène divers personnages hauts en couleurs, dont plusieurs yokai et autres créatures issues du folklore japonais. On se prend ainsi d’attachement pour ce décor enchanteur, qui nous éloigne des dures réalités de la vie.
Anzu, chat-fantôme se sert de tous ces différents aspects pour livrer un joli conte sur le deuil et le passage à l’âge adulte. Toutes les bonnes raisons sont donc réunies pour encourager cette charmante coproduction franco-japonaise.