Stand by me Doraemon (Doraemon et moi)
Stand by me Doraemon (Doraemon et moi)
Infos techniques du film d'animation "Stand by me Doraemon (Doraemon et moi)"
Titre original
Durée
Date de sortie en France
Pays d'origine
Réalisation
Société de production
Synopsis du film d'animation "Stand by me Doraemon (Doraemon et moi)"
L'écolier Nobita Nobi tente d'améliorer sa vie dans le présent afin que son robot-chat, le loyal Doraemon, puisse rentrer chez lui dans le futur.
Critique du film d'animation "Stand by me Doraemon (Doraemon et moi)"
Tendresse maladroite
Stand by me Doraemon, parfois nommé Doraemon et moi, est le 35e film tiré du manga Doraemon, et le premier à bénéficier d’une sortie (tardive) française. Projeté au Japon en 2014, il faudra attendre la fin de l’année 2021 pour pouvoir l’apprécier dans son doublage français, grâce à la plateforme de streaming Netflix.
Ce film accueille une autre nouveauté pour la franchise, l’animation 3D. Jusque-là, le robot-chat avait toujours été animé de manière traditionnelle.
Les points forts
L’histoire est sympathique: un mystérieux robot-chat débarque du futur dans la vie d’un jeune garçon afin de lui éviter un avenir parsemé d’échec.
Le film s’ouvre vers un nouveau public avec une relecture des premiers événements de la série, une bonne chose pour ceux qui ne connaissaient rien de cet univers. Les personnages sont mignons. La relation entre Doraemon et Nobi est touchante, même si on a parfois le sentiment que le film en fait des caisses (une vieille habitude énervante du cinéma d’animation nippon).
Les couleurs sont chatoyantes, le film est empreint de tendresse.
Les points faibles
Ce film est loin d’être extraordinaire, car il souffre de nombreux défauts.
L’animation 3D remplace ici les méthodes classiques et appréciées de l’anime traditionnel. L’esthétique globale est peu satisfaisante, avec des personnages tout lisses, aux lèvres étrangement charnues. Les mouvements sont fluides, mais l’action se développe au ralenti, avec parfois une impression tenace de défauts de montage.
Si l’histoire est originale, la dimension de film épisodique est énervante par moment. L’œuvre se découpe en plusieurs chapitres, comme une série télévisée. Les aventures racontées ne sont pas toujours des plus intéressantes, et l’intrigue tombe dans une philosophie facile exaspérante, avec des leçons de vie peu subtiles et extrêmement convenues.
Les personnages ne sont pas crédibles. Bien qu'ils larmoient à outrance, l’intensité dramatique est proche du néant. L’humour ne prend pas. La musique ne s’illustre jamais.
En conclusion
En réalité, le plaisir ressenti lorsqu’on visionne les aventures de Nobita Nobi et du chat bleu n’est pas tout à fait au rendez-vous. Ceux qui ne connaissent pas la franchise, et qui se demandent encore qui est cet étrange chat bleu s'inscrivant depuis si longtemps dans la culture populaire peuvent enfin assouvir leur curiosité. C’est en effet gratifiant de s’ouvrir à l’univers de Doraemon. Mais il va de soi que l’intrigue et le contexte devaient paraître beaucoup plus novateur et audacieux lors de sa création en 1970. Malheureusement, cinquante ans plus tard, nous avons bien du mal à trouver cette relecture véritablement intéressante, ou même divertissante.