Resident Evil : Death Island
Resident Evil : Death Island
Infos techniques du film d'animation "Resident Evil : Death Island"
Titre original
Durée
Date de sortie en France
Pays d'origine
Réalisation
Société de production
Synopsis du film d'animation "Resident Evil : Death Island"
L'agent de la DSO, Leon S. Kennedy, est en mission pour sauver le Dr Antonio Taylor de ses ravisseurs, lorsqu'une femme mystérieuse contrecarre sa poursuite. Pendant ce temps, l'agent du BSAA Chris Redfield enquête sur une épidémie de zombies à San Francisco, dont la cause de l'infection ne peut être identifiée. La seule chose que les victimes ont en commun est qu'elles ont toutes visité l'île d'Alcatraz récemment. Suite à cet indice, Chris et son équipe se dirigent vers l'île, où de nouvelles horreurs les attendent.
Critique du film d'animation "Resident Evil : Death Island"
Réalisé par Eiichirô Hasumi et sorti en 2023, Resident Evil: Death Island s’inscrit dans la continuité directe de Resident Evil: Vendetta. L’intrigue reprend les personnages emblématiques de la franchise, cette fois réunis sur l’île d’Alcatraz pour affronter une nouvelle menace biologique. L’univers est toujours aussi poisseux, rempli de créatures infectées, de manipulations scientifiques et d’opérations musclées. Mais ici, le scénario tient surtout lieu de prétexte à un enchaînement d’affrontements et de séquences horrifiques.

Les points forts
La force du film réside dans son atmosphère. L’ambiance glauque et suffocante est parfaitement rendue grâce à une animation photoréaliste bluffante. Jamais la franchise n’avait atteint un tel niveau visuel : modélisation des visages, éclairages, textures, mouvements... tout concourt à une immersion technique impressionnante. Le rythme, bien tenu, alterne horreur rampante et action frénétique, avec une efficacité qui comblera les amateurs de sensations fortes.

Les points faibles
Mais les limites du film apparaissent rapidement. Le huis clos imposé par le décor d’Alcatraz, bien qu’oppressant, enferme aussi la narration dans une forme de répétition. Les lieux, comme les enjeux, finissent par se ressembler. Les personnages, eux, se contentent de faire ce que l’on attend d’eux : tirer, courir, survivre. Ils ne changent pas, n’apprennent rien, et restent figés dans leur archétype. Leur statut de figures cultes de la licence rend leur destin prévisible, et tue d’emblée toute tension dramatique.

En conclusion
Malgré tout, Resident Evil: Death Island reste un épisode efficace, qui repousse les limites techniques de l’animation photoréaliste au sein de la saga. Un spectacle brut, bien rythmé, mais trop mécanique pour marquer durablement. Un film qui plaira aux initiés, sans séduire au-delà du cercle des fans.
