La Honte de la Jungle
La Honte de la Jungle
Infos techniques du film d'animation "La Honte de la Jungle"
Titre original
Durée
Date de sortie en France
Pays d'origine
Réalisation
Société de production
Synopsis du film d'animation "La Honte de la Jungle"
Tarzoon est un ancêtre très, très éloigné de Tarzan. Le "roi" de la jungle est ici obsédé par les choses du sexe et côtoie des personnages totalement délirants, tantôt alcooliques ou vicelards.
Critique du film d'animation "La Honte de la Jungle"
La honte de l’histoire de l’animation
Long métrage franco-belge réalisé par Picha et Boris Szulzinger, ce film à destination des adultes est une parodie obscène du mythe de Tarzan. Avec son controversé Fritz the Cat, Ralph Bakshi a suscité des vocations, notamment chez le Belge Picha, qui deviendra rapidement un habitué du genre et qui mettra toujours en scènes des personnages nymphomanes et complètement délurés, au sein d'un univers peuplé de phallus, comme nous le découvrons ici dans La honte de la Jungle.
Les points forts
L’œuvre assume à 200% son caractère outrancier, qui s'affirme déja en premier lieu sur son affiche. Certains traduiront cela comme de l'audace ou de la nouveauté.
L'animation est abominable, mais elle s'inscrit tout de même dans une identité distincte (on reconnaîtra désormais la pâte de Picha, et ça, ce n'est tout de même pas rien).
Les points faibles
On le sait désormais, l’animation n’est pas uniquement l’apanage des enfants, et ce film atypique (pour ne pas dire déviant) en est l’un des exemples les plus frappants. Il joue clairement sur deux tableaux en proposant une esthétique enfantine et un propos adulte qui exprime par le discours et les images un contenu inapproprié pour un jeune public.
La bêtise et la vulgarité sont ici omniprésentes. Le film semble n’avoir rien d’autre à nous offrir pour tenter de nous divertir.
L’animation ne mérite même pas ce titre tant elle s’inscrit dans une pauvreté technique détonante et une absence totale de précision. Les dessins, les mouvements et les couleurs sont tellement sommaires que l’on pourrait les comparer à des ébauches. Le résultat est tout simplement vilain.
Les tentatives d’humour ne sont jamais drôles. Les ressorts comiques reposent presque toujours sur la nudité, ou sur des répliques vulgaires. L’histoire est barbante. Les personnages sont inconsistants.
En conclusion
Vulgaire et bâclée, l’œuvre a très peu de chose à défendre, et certainement pas sa liberté de créer qui se révèle ici un prétexte pratique pour ériger une bêtise assumée, qui aura vite fait de nous ennuyer après les dix premières minutes.
