Street Fighter II: Le film
Street Fighter II: Le film
Infos techniques du film d'animation "Street Fighter II: Le film"
Titre original
Durée
Date de sortie en France
Pays d'origine
Réalisation
Société de production
Synopsis du film d'animation "Street Fighter II: Le film"
Déconseillé aux moins de 12 ans
Le maléfique Bison se lance à la recherche des plus grands combattants de la planète. Son but : les asservir pour garnir l'armée de son organisation en vue de la domination du monde. Ayant eu vent de l'extraordinaire potentiel de combat d'un dénommé Ryû, Bison envoie ses robots-espions à sa recherche. Pour accélérer les choses, il capture Ken, l'ami de Ryû, et les fait s'affronter...
Critique du film d'animation "Street Fighter II: Le film"
Nanar Animé
Street Fighter II : Le Film est une adaptation animée du célèbre jeu vidéo de combat sorti en 1991. L'histoire se déroule dans un futur proche, où le monde est menacé par le maléfique Bison, le chef du syndicat du crime Shadaloo. Bison a pour plan de capturer les plus grands experts en arts martiaux afin de les transformer en machines à tuer.
Les points faibles
Tout est incohérent et inconsistant dans cette production. Le scénario basique manque cruellement de profondeur. Les personnages sont caricaturaux et unidimensionnels. Le rythme est désespérément lent, avec de nombreuses séquences statiques et contemplatives. Les dialogues sont sans saveur.
L’animation est quelconque. Les scènes de combats sont répétitives, et toutes les autres séquences sont statiques. Le film fait un usage trop exagéré des boucles de mouvement. L’économie des coûts de production est criante.
Le doublage français est à la limite de l’amateurisme, avec des performances absurdes.
Le film n'est pas adapté pour un jeune public en raison de sa violence. Les positions suggestives et les nombreux plans insistants sur la petite culotte de Chun Li relèvent de ce qui se fait de pire dans le genre de l’animation japonaise. La pratique est tout à fait désolante.
En conclusion
Cette adaptation est très décevante, manquant cruellement d’ambition et d’intention. On en vient à se demander quelles ont été les motivations de l’équipe de production, car le résultat dessert complètement la licence.