Malheureusement, les rares instants de qualité sont vite noyés sous la lourdeur de l'ensemble. L’œuvre conserve l’humour salace initial, et cette résurrection ne parvient pas à faire évoluer le personnage ni à moderniser son ton, déjà obsolète il y a plusieurs décennies. Le personnage de Nicky Larson reste figé dans une époque où l'humour sexiste et la représentation réductrice des femmes semblaient amuser le public. Le running gag perpétuel autour des pulsions sexuelles de Nicky est terriblement daté. L'intrigue est désespérément plate, sans véritable enjeu ou rebondissement marquant. L’action est mal rythmée, les dialogues sonnent creux et l'enquête manque cruellement de profondeur.

L'animation souffre tout de même de nombreuses séquences statiques, produites à l’économie, renforçant l'impression d'une production fainéante. Le tout donne un sentiment de recyclage grossier, tant sur le plan visuel que scénaristique.