Monster Cars
Monster Cars
Infos techniques du film d'animation "Monster Cars"
Titre original
Durée
Date de sortie en France
Pays d'origine
Réalisation
Société de production
Budget
Synopsis du film d'animation "Monster Cars"
Tripp, un lycéen, s'ennuie profondément dans sa ville natale. Il décide de construire un monster truck avec des pièces détachées trouvées dans une casse. Après un accident aux abords d’un site de forage pétrolier, il fait la rencontre d'une créature étrange souterraine. Tripp découvre par ailleurs que ce « monstre » a le goût et un talent certain pour la vitesse.
Critique du film d'animation "Monster Cars"
Monster Cars, réalisé par Chris Wedge en 2016, n’est pas à proprement parler un film d’animation, mais peut être considéré comme une production hybride mêlant animation et prises de vue réelles. L'histoire se concentre sur Tripp, un adolescent vivant dans une petite ville où une compagnie pétrolière déchaîne par accident une mystérieuse créature marine. Le monstre se réfugie dans une carcasse de voiture, et Tripp découvre qu'il peut l'aider à fuir les méchants humains, tout en devenant son ami.
Les points faibles
La fusion entre les éléments animés et les séquences en live-action est globalement réussie sur le plan technique, mais elle est éclipsée par les innombrables défauts de la production. Le scénario est bancal, à la fois trop simpliste et alourdi par des thèmes écologiques traités de manière naïve et stéréotypée. L'intrigue manque cruellement d'originalité, se contentant de suivre des recettes usées : un adolescent rebelle, une créature incomprise, des adultes méchants, et une fuite en avant en guise d’action. Les dialogues sont fades, les personnages peu développés, et l'humour tombe à plat.
Le design du monstre, qui se voulait réaliste, renvoie davantage aux standards de l’animation, raison pour laquelle nous chroniquons ce film dans notre répertoire.
En conclusion
Inutile de tergiverser, le film est raté. L'accueil public et critique a été en grande partie négatif, et le film, loin d'avoir marqué l'industrie, reste plutôt un exemple de projet mal conçu, plus attaché à un caprice qu'à une vision artistique. Rien d’étonnant à cela, puisque l'idée de base de cette production provient d’un enfant de 4 ans (non, ce n’est pas une blague). On pourrait penser que le président de Paramount Pictures avait de l’argent à jeter par les fenêtres en 2015.