Godzilla : Le Dévoreur de planètes
Godzilla : Le Dévoreur de planètes
Infos techniques du film d'animation "Godzilla : Le Dévoreur de planètes"
Titre original
Durée
Date de sortie en France
Pays d'origine
Réalisation
Société de production
Synopsis du film d'animation "Godzilla : Le Dévoreur de planètes"
Déconseillé aux moins de 13 ans
L'alliance terrestre s'affaiblit, et Haruo envisage de rejoindre les Exif, dont le culte funeste cherche à invoquer un monstre capable de détruire le monde.
Critique du film d'animation "Godzilla : Le Dévoreur de planètes"
Godzilla : Le Dévoreur de planètes est le troisième et dernier opus de la trilogie Godzilla produite par Toho Animation pour Netflix. Cette franchise s’inscrit dans le genre de la science-fiction post-apocalyptique avec une forte empreinte philosophique. Le film reprend là où le second volet s’était arrêté, avec une Terre dominée par un Godzilla immobile et invincible, tandis que les survivants humains cherchent désespérément une solution pour vaincre le monstre. Cette fois, le scénario explore des concepts métaphysiques avec l'introduction d’un autre monstre mythique, présenté comme une entité quasi divine venant d’un autre plan de réalité.
Les points forts
Le film propose un design de monstres impressionnant, notamment avec l’incarnation de Ghidorah, qui émerge sous forme de serpents dorés géants, évoquant un danger cosmique d'une puissance écrasante. L’esthétique, déjà installée dans les deux précédents volets, conserve une certaine sobriété en jouant sur des teintes sombres et des paysages désolés, qui renforcent l’aspect apocalyptique.
La bande-son, elle aussi, est une des forces du film. Les musiques parviennent à instaurer une atmosphère mystérieuse et pesante, qui épouse bien le ton grave de l'intrigue.
Les points faibles
Malheureusement, les qualités techniques ne suffisent pas à masquer les faiblesses scénaristiques et narratives. L'histoire s'enlise dans des concepts métaphysiques trop abstraits, avec des divagations autour de la nature de la divinité, des dimensions parallèles et des pouvoirs psychiques. Le rythme est lent, voire inexistant. Godzilla, lui-même, se résume à une simple présence décorative, figé comme une montagne, ne participant que très peu à l’action, ce qui frustre d'autant plus les attentes de ceux venus chercher un affrontement titanesque. Les personnages humains, quant à eux, ne suscitent aucun attachement. Passifs, ils assistent au dénouement de l’intrigue sans jouer un rôle actif, réduisant encore l’intérêt narratif. Le manque de dynamisme et de véritables interactions entre les protagonistes donne au film un ton morne et plat. De plus, la surenchère de dialogues philosophico-scientifiques alourdit encore une intrigue déjà confuse.
En conclusion
Godzilla : Le Dévoreur de planètes clôt la trilogie sur une note amère. Ce troisième volet échoue à recréer l’équilibre du premier film entre réflexion et spectacle. Malgré une esthétique soignée et des concepts ambitieux, le film souffre d’un manque d’action, de personnages sans profondeur et d’un scénario beaucoup trop alambiqué. L’ennui prédomine, et même le final, bien que satisfaisant en lui-même, ne parvient pas à rattraper la lente dérive de l’ensemble. Cette trilogie, qui avait bien commencé, s’achève dans la confusion et la déception.