Bad Cat
Bad Cat
Infos techniques du film d'animation "Bad Cat"
Titre original
Durée
Date de sortie en France
Pays d'origine
Réalisation
Société de production
Synopsis du film d'animation "Bad Cat"
Obsédé, fumeur, amateur de boissons fortes, vulgaire, violent : Shero est un chat pas comme les autres, qui règne en maître sur son quartier. Ses deux amis sont Rıza, un rat et Rıfkı, une mouette, avec qui il organise des soirées sur le toit de son immeuble. Un soir, Shero apprend qu’il a un fils.
Critique du film d'animation "Bad Cat"
Bad Cat est un film turc sorti en 2016. Cette production s'inscrit dans le genre de la comédie animée pour adultes. Le film raconte l’histoire de Shero, un chat de rue grossier et malveillant.
Les points faibles
L’œuvre mêle vulgarité, violence excessive et humour douteux, tout en cumulant les défauts à un niveau difficilement supportable. Le scénario plonge dans une surenchère de scènes abjectes sans réelle justification narrative. Le personnage principal, Shero, est détestable, et ses actions, loin d’être amusantes, sont tout simplement répugnantes. L’humour, basé sur la cruauté et la violence gratuite, échoue lamentablement à provoquer le rire et se révèle profondément malaisant. Les scènes les plus choquantes, comme la mort de la petite chatte Princesse ou le suicide graphique du jeune homme, sont d’une violence extrême et totalement injustifiée, rendant l’expérience de visionnage extrêmement désagréable.
La production souffre également d’un manque de soin esthétique évident, donnant l’impression d’une œuvre bâclée et repoussante dans son approche. En outre, le film ne semble avoir aucune direction claire, si ce n'est celle de repousser les limites du mauvais goût.
En conclusion
Bad Cat est un film qui se veut provocateur et qui tombe dans l’abjection pure. À mi-chemin entre l’hommage mal placé à Fritz the Cat et l’exploitation crasse des pires instincts, il ne parvient jamais à justifier son existence au-delà du simple choc pour le choc. En définitive, Bad Cat ne vaut pas qu’on s’y attarde, sauf si l’on cherche à éprouver les limites de sa tolérance au mauvais goût et à la violence gratuite.