Sonic, le film
Sonic, le film
Infos techniques du film d'animation "Sonic, le film"
Titre original
Durée
Date de sortie en France
Pays d'origine
Réalisation
Société de production
Budget
Synopsis du film d'animation "Sonic, le film"
Le hérisson bleu le plus rapide du monde arrive sur Terre, sa nouvelle maison. Sonic et son nouveau meilleur ami Tom font équipe pour sauver la planète du diabolique Dr. Robotnik, bien déterminé à régner sur le monde entier.
Critique du film d'animation "Sonic, le film"
Incontournable de l'animation
Adapté du célèbre jeu vidéo de Sega, Sonic, le film, réalisé par Jeff Fowler en 2020, avait pour ambition de moderniser la mascotte bleue pour le grand écran. Le film hybride (en raison de l'incrustation du personnage animé dans la prise de vue réelle) suit l'histoire d'un hérisson extraterrestre ultra-rapide, qui tente de fuir le gouvernement tout en affrontant le redoutable Dr Robotnik, un scientifique excentrique.
Les points forts
Le projet misait gros sur la nostalgie, avec une esthétique en CGI mise à jour pour capter un nouveau public tout en rendant hommage aux fans du jeu. Visuellement, Sonic est bien animé et correspond globalement à l'attente après la controverse initiale sur son design. Les effets spéciaux sont corrects, même si rien ne s’illustre véritablement par rapport aux standards de qualité actuels. L’énergie du film se repose principalement sur un rythme effréné et des séquences d’action nerveuses. Jim Carrey, dans le rôle de Robotnik, apporte une surenchère de cabotinage propre à son style, ce qui peut plaire à certains spectateurs en quête de divertissement léger.
Les points faibles
Inutile de tergiverser, le résultat est raté sur bien des aspects. L’intrigue est insipide, sans véritable enjeu dramatique ni intensité narrative. Les personnages secondaires sont stéréotypés et manquent cruellement de profondeur, se contentant de jouer des rôles déjà vus mille fois dans ce genre de productions. L’humour est fade et prévisible, oscillant entre des blagues puériles et des gags forcés qui peinent à arracher un sourire.
Jim Carrey, censé incarner l’iconique Dr Robotnik, devient rapidement exaspérant. Son jeu, excessif et répétitif, rend son personnage caricatural et agaçant, loin de l’ennemi machiavélique que l’on pourrait attendre. On ne voit pas Robotnik, mais bien un Jim Carrey qui fait du Jim Carrey, sans jamais quitter ses tics de jeu habituels.
Quant au doublage français, il est catastrophique. La prestation de Malik Bentalha dans le rôle de Sonic manque cruellement de conviction. On ressent une lecture monotone, sans âme, qui peine à insuffler la moindre émotion ou énergie au personnage principal. Le tout laisse une impression d’amateurisme ahurissant, surtout pour ce type de production.
En conclusion
Sonic, le film est une tentative maladroite de capitaliser sur une franchise légendaire. Si certains spectateurs ont pu apprécier la légèreté du résultat et la performance de Jim Carrey, l’ensemble reste un spectacle largement oubliable. Sans tension narrative ni identité sonore marquante, il échoue à laisser une impression durable. Malgré tout, le film a su trouver son public.