Genocidal Organ
Genocidal Organ
Infos techniques du film d'animation "Genocidal Organ"
Titre original
Durée
Date de sortie en France
Pays d'origine
Réalisation
Société de production
Synopsis du film d'animation "Genocidal Organ"
La Guerre contre le terrorisme a explosé, littéralement, le jour où la ville de Sarajevo (Bosnie-Herzégovine) a été détruite par un engin nucléaire. Les grandes démocraties transformées en États de surveillance totale ont plongé le monde dans une vague de génocides. Le mystérieux américain John Paul semble être derrière l’effondrement du système mondial, et c’est à l’agent des renseignements, Clavis Shepherd, de poursuivre John Paul pour trouver le véritable cœur des ténèbres.
Critique du film d'animation "Genocidal Organ"
Genocidal Organ, réalisé par Shûkô Murase en 2018, est le dernier volet de la collection Project Itoh, adapté des romans de science-fiction d’Itoh Keikaku. Le film se déroule dans un futur dystopique où les grandes puissances s’engagent dans des manipulations politiques à l’échelle mondiale.
Les points forts
L’animation est particulièrement soignée, avec un niveau de détail impressionnant dans les décors et une atmosphère visuelle sombre qui correspond parfaitement à l’ambiance pesante de l’intrigue. L’esthétique reprend les meilleurs codes du cinéma d’animation nippon, offrant aux amateurs du genre des graphismes soignés et un univers visuel riche et immersif, témoignant d’un véritable soin artistique.
La musique, elle aussi, contribue à renforcer cette ambiance oppressante, ajoutant une couche supplémentaire de tension.
Les points faibles
Malgré ces qualités techniques indéniables, le film peine à captiver. L’intrigue s’étire autour de thèmes déjà maintes fois explorés dans ce type de production : la politique, les conspirations, et les questions de liberté. Les dialogues, saturés de jargon politico-philosophique, deviennent interminables et finissent par noyer l’histoire dans une complexité forcée. De plus, l’action est rare, ce qui laisse le spectateur en proie à l’ennui. Le film souffre d’un sentiment de déjà-vu, reprenant les mêmes recettes que beaucoup d’autres œuvres du genre, sans offrir d’innovation ou de fraîcheur.
En conclusion
Genocidal Organ est une petite déception. Ce n’est pas un mauvais film en soi, mais il s’inscrit dans une catégorie d’œuvres qui semblent se répéter inlassablement. Pour ceux qui apprécient les intrigues complexes, alambiquées et très bavardes, le film pourrait néanmoins trouver un certain écho positif.