Le mystère de la troisième planète
Le mystère de la troisième planète
Infos techniques du film d'animation "Le mystère de la troisième planète"
Titre original
Durée
Date de sortie en France
Pays d'origine
Réalisation
Société de production
Synopsis du film d'animation "Le mystère de la troisième planète"
Le 2 juin 2181, Alice, son père, le professeur Newton et le capitaine Jones se lancent dans une expédition spatiale à la recherche d'animaux rares pour le zoo de Moscou. Ils visitent de nombreuses planètes et trouvent de nombreuses créatures intéressantes, comme une vache volante et un oiseau bavard, et sont accidentellement impliqués dans une conspiration de pirates de l'espace.
Critique du film d'animation "Le mystère de la troisième planète"
La voie lactée n'a jamais été aussi laide
Film d’animation soviétique, Le mystère de la troisième planète s’inscrit dans le genre de la science-fiction. L’histoire nous lance dans une expédition spatiale à la recherche d’animaux rares pour le zoo de Moscou.
Les points faibles
Le film n’est malheureusement pas abouti et il s’illustre avant tout par ses nombreux défauts, sur le fond comme sur la forme. Hormis une certaine recherche dans l’identité visuelle de l’univers (qui s’avère tout de même insatisfaisante), tous les autres aspects de la production s’avèrent absolument décevants. Le scénario déroule une sorte d’enquête sans saveur, très mal ficelée, et peu attractive. Les personnages sont inintéressants. Les dialogues sont d’une lenteur et d’une pauvreté déconcertante. L’émotion et l’humour ne sont pas de la partie.
L’animation n’est pas du plus bel effet. Les personnages se meuvent d’une étrange manière. L’esthétique globale du film est sans prétention, en dépit de quelques trouvailles visuelles qui nous rappelleront l’œuvre de Salvador Dali. Le montage est d’une langueur épouvantable. Le film manque de rythme et d’énergie.
En conclusion
Au vu du peu d’intérêt et de satisfaction que l’on tire de ce film, il nous sera difficile de ne pas estimer qu'il est tout bonnement raté. Ni ordinaire ni passable, le spectacle est, avant toute chose, extrêmement ennuyeux.