DreamWorks Animation est une société américaine de production de films et de séries animées.

DreamWorks Animation est initialement connu pour être le plus grand concurrent de Walt Disney Animation Studios et s'implante dans l'industrie en tant qu'alternative du géant américain. La société acquiert une grande popularité avec les franchises Shrek, Madagascar, ainsi que Dragons.

La société DreamWorks SKG est fondée en 1994 par David Geffen, Jeffrey Katzenberg et Steven Spielberg.

En 1998, la société crée la filiale DreamWorks Animation pour la production de films d’animation au cinéma.

Le premier film produit par la filiale est Fourmiz (1998) d'Eric Darnell et Tim Johnson, qui raconte l'histoire d'une révolution d'une colonie de fourmis. Réalisée en 3D, l’oeuvre partage d’étonnantes similitudes avec le film 1001 pattes de Pixar sorti à la même période. Fourmiz ne rencontre malheureusement pas le même succès.

Le Prince d’Égypte (1998), de Brenda Chapman, Steve Hickner et Simon Wells, est le premier long métrage en 2D de DreamWorks Animation. L’histoire s’inspire directement du livre de l’Exode et raconte les aventures de Moïse.

La Route d’Eldorado (2000), de Bibo Bergeron, Will Finn, David Silverman et Don Paul, nous plonge à la découverte du mythe de la cité de l’Eldorado en Amérique du Sud. Malgré ses belles qualités esthétiques, le film est un échec.

Chicken Run (2000) de Nick Park et Peter Lord, permet de populariser largement l’animation en volume. Il est aussi la première collaboration entre DreamWorks et Aardman Animations. L'histoire nous amène dans une basse-cour depuis laquelle la poule Ginger élabore des plans d'évasions. Le film est une belle réussite, critique comme public.

Joseph, le roi des rêves (2000), de Rob LaDuca et Robert C. Ramirez, s’inspire de l’Ancien Testament. Malgré ses belles qualités, cette production n’est pas envisagée pour le cinéma, mais se contente d’une sortie en vidéo.

Le phénomène Shrek, réalisé par Andrew Adamson et Vicky Jenson, sort en 2001 et remporte l’Oscar du meilleur film d’animation. Cette parodie de contes de fées, se paie l’audace de jouer avec les stéréotypes des productions Disney et permet au studio de se poser en grand rival de Pixar, dans l'emploi de la 3D. Le film est un énorme succès.

Les films suivants reviennent à des productions plus conventionnelles, et à la 2D pour la dernière fois de l'histoire du studio.

Avec Spirit, l’étalon des plaines (2002), Kelly Asbury et Lorna Cook raconte l’histoire d’un étalon d’Amérique du Nord durant la Conquête de l’Ouest.

Sinbad : La Légende des sept mers (2003), de Patrick Gilmore et Tim Johnson, s’inspire quant à lui de la légende persane du courageux marin du même nom.

En 2004, DreamWorks Animation se détache de sa maison mère (DreamWorks SKG) et devient indépendante.

Gang de requins (2004), de Rob Letterman, Vicky Jenson et Bibo Bergeron, nous plonge dans l’océan pour suivre les aventures d’un poisson qui s’invente une vie de tueur de squales. Il est aussi le deuxième film de DreamWorks à partager des similitudes avec une œuvre du studio Pixar, à savoir cette fois-ci Le Monde de Nemo. Cette ressemblance ne permettra pourtant pas au film de rencontrer le même succès que le chef d’œuvre du studio concurent.

Shrek 2 (2004), d’Andrew Adamson, Kelly Asbury et Conrad Vernon, prolonge l’expérience de la parodie de contes de fées et devient l’un des plus gros succès de l’histoire du cinéma à sa sortie.

DreamWorks SKG est rachetée en 2005 par Paramount Pictures.

Madagascar (2005), d’Eric Darnell et Tom McGrath, met en scène des animaux du zoo de Central Park propulsé dans une aventure en pleine jungle de Madagascar. Une fois de plus, ce film ressemble à une autre production, non pas produite par Pixar mais par Disney. The Wild partage effectivement le même contexte et les mêmes personnages (des « hasards » qui commencent à devenir plutôt troublants). Toutefois, cette fois-ci c’est DreamWorks qui remporte ce duel aux yeux du public, car Madagascar rencontre un très beau succès alors que The Wild tombe aussitôt dans l’oubli.

Wallace et Gromit : Le Mystère du lapin-garou (2005), de Nick Park et Steve Box, est une parodie des classiques du cinéma de monstres mettant en scène un duo habitué des courts métrages et utilisant la technique de l’animation en volume. Cette seconde collaboration avec Aardman Animations est si réussie qu’elle remporte même l’Oscar du meilleur film d’animation en 2006 (le deuxième pour DreamWorks Animation).

Nos voisins, les hommes (2006), de Karey Kirkpatrick et Tim Johnson, explore le thème de la cohabitation entre des animaux sauvages et les habitants d’un quartier résidentiel qui vient de s’implanter dans leur forêt.

Souris City (2006), de David Bowers et Sam Fell, est le troisième film coréalisé par DreamWorks et Aardman Animations (et le dernier). L'histoire repose sur un ressort bien connu, celui des chocs des cultures. Ici un rat des beaux quartiers est entrainé dans l'aventure par un rat d'égout. Malheureusement, la technique de l’animation en volume qui fait d’ordinaire tout le charme des productions Aardman est remplacée, le temps de ce film, par une 3D en trompe-l’œil en raison des complexités techniques et budgétaires des nombreuses séquences comportant de l’eau. Le résultat est tout de même très satisfaisant.

Dans Bee Movie : Drôle d’abeille (2007), de Steve Hickner et Simon J. Smith, Barry brise les règles fondamentales du monde des abeilles en adressant la parole à un être humain.

Shrek revient dans un troisième film, Shrek, le troisième (2007), réalisé par Chris Miller et Raman Hui, mais se prend les pieds dans le tapis. Si les résultats aux box-offices sont remarquables, le film souffre de critiques très mitigées.

DreamWorks Animation redevient indépendante en 2008, avant de passer finalement dans le giron du conglomérat indien Reliance ADA Group (active dans plusieurs secteurs dont les médias).

Kung Fu Panda (2008), de Mark Osborne et John Stevenson, apporte un réel vent de fraicheur créatif chez DreamWorks. Le film raconte l’histoire d’un panda, obèse et maladroit, qui rêve de devenir un combattant en arts martiaux. Le film rencontre un joli succés.

Madagascar 2 (2008), d’Eric Darnell et Tom McGrath, continue de surfer sur le succès du premier film avec un bilan très positif, malgré un manque de créativité évident.

Dans Monstres contre Aliens (2009), de Conrad Vernon et Rob Letterman, une jeune femme est transformée en une créature de plus de 20 mètres et incarcérée par l'armée dans une prison de monstres top secrète. L'oeuvre trouve son public sur le territoire américain mais ne rencontre pas le succès dans le reste du monde.

Dragons (2010), de Dean DeBlois et Chris Sanders, est quant à lui extrêmement bien accueillis dans le monde entier. L’histoire fantastique raconte l’amitié entre Harold, un jeune viking, et Krokmou, un dragon farouche. L’œuvre est très réussie sur tous les aspects, techniques, narratifs et créatifs.

Megamind (2010), de Tom McGrath, ne marque pas autant les esprits que la production précédente. Il s’agit d’un film de super héros, mais raconté du point de vue d’un super-vilain confronté à une crise existentielle.

Dans Shrek 4 : Il était une fin (2010), de Mike Mitchell, l'ogre vert regrette la vieille époque et ne parvient pas à tirer sa révérence, tant et si bien qu'il commence à ennuyer le public.

Kung Fu Panda 2 (2011), de Jennifer Yuh Nelson, est une suite réussie, mais largement en deçà de l’ambiance et l’humour du premier opus. Une fois de plus DreamWorks donne l’impression de ne pas vraiment s’investir de manière créative sur ses suites.

Le Chat Potté (2011), de Chris Miller est un spin-off et un prequel de la saga Shrek. Le film permet de prolonger le spectacle sans donner le sentiment d’une suite qui se répète, comme c’était le cas avec les derniers épisodes. Le résultat aux box-offices et les critiques semblent justifier cette production.

Madagascar 3 : Bons baisers d'Europe (2012), d’Eric Darnell, Conrad Vernon et Tom McGrath, mène les animaux de Central Park dans un cirque ambulant pour un résultat sans audace.

Les Cinq Légendes (2012), de Peter Ramsey, réunis le Père Noël, la Fée des dents, Le Marchand de sable, le Lapin de Pâques et enfin Jack Frost, au sein d’une même histoire. Les personnages folkloriques ont la mission de protéger les espoirs des enfants du terrible Croquemitaine.

Les Croods (2013) de Kirk DeMicco et Chris Sanders, nous amène à l’ère préhistorique où le mode de vie d’une famille sédentaire est bouleversé par un jeune nomade.

Turbo (2013), de David Soren, octroie une rapidité prodigieuse à un escargot qui se voit déjà champion de Formule 1.

M. Peabody et Sherman : Les Voyages dans le temps (2014), de Rob Minkoff, est basé sur la série animée des années 60, Peabody's Improbable History.

Dans Dragons 2 (2014), de Dean DeBlois, les dragons et les hommes vivent désormais en harmonie, pourtant Harold et Krokmou vont devoir se battre pour maintenir ce nouvel équilibre.

Les Pingouins de Madagascar (2014), d’Eric Darnell et Simon J. Smith, est un spin-off de la saga Madagascar. De la même manière que Le Chat Potté avec la saga des Shrek, l’œuvre permet de faire vivre la licence dans un autre contexte. L’histoire se concentre sur les manchots du zoo de Central Park (oui, ce ne sont pas des pingouins, ne cherchez pas à comprendre...) qui se révèlent être en réalité des agents secrets.

Dans En route ! (2015), de Tim Johnson, des extraterrestres relogent les humains pour s’installer sur la planète Terre. Le film passe pratiquement inaperçu en France.

Po est de retour dans Kung Fu Panda 3 (2016), de Alessandro Carloni et Jennifer Yuh Nelson, une aventure dans laquelle il rattrape le temps perdu avec son père biologique qui réapparait.

En 2016, Comcast (un groupe de médias américain) rachète le studio DreamWorks Animation.

La même année, DreamWorks Animation sort le film Les Trolls (2016), de Mike Mitchell et Walt Dohrn, mettent en scène de petites créatures aux cheveux fluo et magiques dans un monde d’arcs-en-ciel pop musicales.

Baby Boss (2017), de Tom McGrath, raconte l’histoire de Tim, 7 ans, qui doit apprendre à cohabiter avec son nouveau petit frère, un étrange bébé qui porte une cravate et se comporte comme un employé de bureau. Le film est un gros succès.

Capitaine Superslip (2017), de David Soren, est un super héros tout droit sorti de l’imagination fertile de deux copains de CM1. Le capitaine qui n’était qu’une invention prend finalement vie sous les traits de leur proviseur, M. Chonchon, grâce à l'hypnose.

Dean DeBlois revient aux manettes de Dragons 3 : Le Monde caché (2019), où Krokmou doit mener sa plus belle aventure, celle de l’amour.

Abominable (2019), de Jill Culton, revisite le mythe du Yéti, dans un voyage à travers les dimensions.

Une lutte entre les genres musicaux éclate dans Les Trolls 2 : Tournée mondiale (2020), de Walt Dohrn et David P. Smith.

Les Croods 2: Une nouvelle ère (2020), réalisé par Joel Crawford, remet en scène la première famille préhistorique du monde, qui rencontrent pour l'occasion une nouvelle famille, bien plus évolué qu'eux.

La société coproduit avec Original Force le film Chasseurs de Trolls: Le réveil des Titans (2021), de Johane Matte, Francisco Ruiz-Velasco et Andrew L. Schmidt, un cross-over de trois séries animées DreamWorks diffusées sur la plateforme Netflix.

Spirit : L'Indomptable (2021), d'Elaine Bogan et Ennio Torresan Jr., est l'adaptation cinématographique de la série télévisée Spirit: Au galop en toute liberté, elle-même adaptée du film Spirit, l'étalon des plaines sorti en 2002.

Tom McGrath revient à la réalisation de Baby Boss 2: Une affaire de famille (2021), dans lequel Tim et Ted ont bien grandit.

Enfin, Les Bad Guys (2022), réalisé par le français Pierre Perifel, est tiré d'une série de livres australiens pour enfants. L'histoire du film s'intéresse à un gang d'animaux organisant le plus élaboré des casses.

Ruby, l'ado Kraken (2023), de Kirk DeMicco et Faryn Pearl, met en scène une ado Kraken de seize ans, confrontée à des défis générationnelle.

Dans Les Trolls 3 (2023), de Walt Dohrn, Poppy et Branche ont enfin officialisé leur couple.

La Nuit d’Orion (2024), de Sean Charmatz, est inspiré de l'album jeunesse d'Emma Yarlett, L'enfant qui avait peur du noir.

Po, le maître kung-fu le plus improbable au monde, revient dans Kung Fu Panda 4 (2024), de     Mike Mitchell et Stephanie Stine.

Le Robot Sauvage (2024), réalisé par Chris Sanders, nous plonge dans l’épopée de Roz, une unité robotique, qui échoue sur une île déserte et doit s’adapter à son environnement sauvage.